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Commentaire de Ar zen

sur Campagne présidentielle : Mélenchon flamboyant à Tourcoing !


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Legestr glaz Ar zen 9 janvier 2017 22:14

@bartneski


Pourquoi, dans ce cas, ne pas sortir de l’UE et convoquer au plus vite une constituante ? Pourquoi ? Parce que Mélenchon est un fédéraliste européen. Il l’écrit dans son livre « qu’ils s’en aillent tous » et n’a pas varié d’un iota sur le sujet. Je vous laisse apprécier, pour le cas ou vous n’auriez pas lu ce livre.
J’imagine que vous connaissez Frédéric Lordon. Que dit-il ? Aucune politique de gauche n’est possible dans le cadre des traités européens. 

Et puisque ces traités ne peuvent plus être changés pour des raisons d’unanimité : Frexit et vite !

« [...] la monnaie commune n’est pas un système conçu pour le développement d’une intégration économique et politique entre les pays membres ; il s’agit d’un système conçu pour une coopération internationale visant à équilibrer et stabiliser les échanges entre des pays strictement indépendants qui ne cherchent pas à constituer un espace politique et économique intégré. [...] Si - comme je le pense avec la plupart des pro-Européens de gauche, qui mènent la bataille contre le traité constitutionnel européen et son clone de Lisbonne -, [...], on est fondés à attendre de l’Europe mieux qu’une simple coopération inter-États, fondés à soutenir un certain degré d’intégration politique. Un grand marché intégré avec des politiques communes peut évidemment constituer un atout considérable pour mener des politiques écologiques efficaces, pour nous protéger contre les politiques commerciales agressives d’autres puissances, pour développer l’activité et l’emploi, entreprendre des grands travaux et des programmes de recherche ambitieux, etc [...]. Si tel est le projet européen, alors une monnaie unique est un pas supplémentaire vers l’intégration souhaitée, d’autant qu’elle rapproche symboliquement les peuples. [...] Il faut donc assurément se battre pour une refondation démocratique de ces institutions [de l’UE]. Mais, en attendant le succès de ce combat, c’est seulement au niveau national qu les électeurs peuvent encore peser sur les choix politiques, et c’est la confrontation des gouvernements nationaux qui détermine le rapport de force politique au niveau de l’UE.  » (p 133-135)

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