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Commentaire de Christian Labrune

sur La mort de Rafsandjani, un pilier important du régime en Iran


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Christian Labrune Christian Labrune 10 janvier 2017 18:34

Notamment son implication dans « la solution finale » décidée par les autorités iraniennes au lendemain de la guerre Iran-Irak, pour l’élimination des prisonniers politiques qui purgeaient leurs peines dans les prisons iraniennes. Au cours d’un effroyable crime de masse, décrit par Amnesty Internationale de « massacre des prisons en Iran » en 1988, quelques 30 000 prisonniers d’opinion ont été pendu en moins de trois mois.

@Mazdak Teherani

D’après ce qui se dit en France dans une certaine gauche assez fortement islamisée qu’on ne devrait pas tarder, du reste, à voir apparaître sur cette page, l’islam serait surtout en quête de paix et d’amour du prochain, comme on peut le voir actuellement à Téhéran ou, du côté sunnite, dans l’Etat coranique. Au moment des accords sur le nucléaire, j’avais proposé un article sur AgoraVox, qui établissait un parallèle avec la conférence de Münich et qui n’aura jamais été publié : dans le grand optimisme pacifiste de cette l’époque-là, où les mollahs apparaissaient presque comme des démocrates animés des meilleures intentions, c’était choquant. Pourtant, ce que j’y expliquais était très en deçà de ce que vous évoquez ici à propos de la mort de cette crapule dont j’avais déjà quelque peu oublié les méfaits.
Le régime des mollahs iraniens m’apparaît, et avec lui tous ses affidés : le Hezbollah et même le Hamas sunnite, comme un ultime avatar du nazisme. Même violence crapuleuse et sans scrupule, même cruauté, même ambition hégémonique, même antisémitisme induisant exactement encore le même rêve génocidaire.
Comment se fait-il que les opinions en Occident, crétinisées par des politicards aussi nuls et détestables que le mufti de la Maison Blanche ou son équivalent français, aient pu tolérer qu’un Rohani vienne se pavaner en Europe ? Et en ce moment, c’est le Mussolini des Turcs qui jouit de la même incompréhensible mansuétude. Les Etats-Unis disposent de services secrets très efficaces qui auraient pu aisément, en 2009, soutenir efficacement l’opposition iranienne et l’aider à abattre ce tas d’ordures enturbannées. Au lieu de cela, le crétin des Amériques, à peu près à la même époque, flairant peut-être déjà le Nobel de la paix, distillait au Caire son grotesque discours à l’eau de rose. Il soutiendra longtemps en Egypte et partout ailleurs les Frères musulmans et leur cortège de calamités.

J’espère qu’à la faveur des changements en Amérique, et en France après les présidentielles, on verra renaître une véritable politique étrangère. Pour l’instant, ce qu’on voit, c’est une politique de gribouille aussi désastreuse pour les peuples salement opprimés qui nous entourent que pour nous-mêmes.


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