Tout est prévu depuis bien longtemps...
Dans
un mémoire daté du
10
décembre 1974, intitulé « Incidences de la croissance
de
la population mondiale sur la sécurité des États-Unis
et
sur ses intérêts outre-mer », Henry Kissinger écrivait :
« Pour
perpétuer l’hégémonie américaine du monde et
assurer
aux Américains un libre accès aux minéraux
stratégiques
de l’ensemble de la planète, il est nécessaire
de
contenir, voire de réduire, la population des treize
pays
du Tiers-monde (Inde, Bangladesh, Nigeria...)
dont
le poids démographique à lui seul les condamne,
pour
ainsi dire, à jouer un rôle de premier plan en politique
internationale.
» Pour atteindre ce but, il faut faire
accepter
les méthodes de contrôle des naissances par les
leaders
du Tiers-monde, grâce à une incitation politique
(en
prenant garde que de telles pressions n’apparaissent
pas
comme une « forme d’impérialisme économique
ou
racial » !!!). Et si ce plan se révélait inefficace,
il
faudrait recourir à des méthodes plus coercitives.
C’était
aussi l’avis du Dr M. King, l’un des responsables
des
stratégies démographiques : « Essayez le planning
familial,
mais si cela ne marche pas, laissez mourir
les
pauvres parce qu’ils constituent une menace écologique
» !!!
Déjà, dans les années 1950, un auteur américain,
William
Vogt, prônait une réduction drastique de
la
population : « Une guerre bactériologique à grande
échelle
serait un moyen efficace, si elle était énergiquement
menée,
de rendre à la terre ses forêts et ses pâturages.
»
La « solution finale » du problème écologique par
la
réduction démographique s’appuierait sur quelques
évidences
de bon sens, du type : une planète finie est
incompatible
avec une population infinie.
Extrait
de : Petit
traité de la décroissance sereine de Serge Latouche.