@Spartacus
On a bien compris votre message déjà répété des centaines de fois.
Vous critiquez les problème liés à la redistribution (bureaucratie, coût de fonctionnement) pour obtenir qu’il n’y ai plus de redistribution du tout. De cette façon les riches pourront s’enrichir sans limite et les pauvres le resterons ad-vitam eternam (sauf quelques cas particuliers non significatifs de la tendance générale).
Pour masquer ce cynisme TPMG (tout pour ma gueule) vous prétendez que le libre marché créant plus de richesse, il en distribue naturellement davantage. Ce postulat est malheureusement démentis par les faits. Dans un marché laissé à lui-même les riches au départ le deviennent encore plus. Les pauvres au départ le deviennent encore plus également. Vos dénégations de cette réalité ne sont que des postures de propagande qui n’ont aucun poids devant les faits. Tout les organismes internationaux, y compris ceux qui ont promus et encouragés la mondialisation et le libre marché (FMI, OCDE) affirment aujourd’hui que la croissance des inégalités, en plus de poser un problème éthique, humain, et social, est un frein au développement. L’augmentation des inégalités est le résultat d’un déséquilibre croissant entre la rémunération des salariés et la rémunération du capital. Ce déséquilibre en engendre un autre puisqu’il aboutit aussi bien un élargissement de l’offre qu’à un affaiblissement de la demande. Les Etats essaient de compenser cette faiblesse du pouvoir d’achat par des mesures de relance : crédit facile, émission monétaire à faible taux d’’intérêt, dette publique et privée, etc. Mais ces mesures qui ne devraient être que temporaires deviennent permanentes et ne peuvent conduire qu’a l’effondrement du système économique. Le capital devra, de gré ou de force, et dans son propre intérêt, comprendre que la non redistribution des richesses, qui est son obsession, est une impasse économique dangereuse.