Cher Ologram,
Loin de moi l’idée de me lancer dans une polémique pour savoir qui de quoi ...
Vos croyances vous appartiennent et nul ne peut ni ne doit les remettre en cause.
Je pense juste qu’il est peut-être temps de dépasser les dogmes un peu rigides qui nous enserrent. N’en déplaisent à certains, je pense également que c’est bien ce que dit Jésus à ses contemporains, non ? (« Le sabat est fait pour l’homme, pas l’homme pour le sabat » par exemple).
Je trouve l’enseignement chrétien que j’ai reçu petit, étriqué, dogmatique et basé sur le péché, la soumission et la peur ... aujourd’hui avec le recul de la vie, je trouve que justement, cela va à l’encontre du message de Jésus. Je n’ai pas l’impression qu’il était comme vous l’écrivez « douceur, patience et obéissance ». Je me permets de dire heureusement d’ailleurs ...
Quant à ma réflexion sur l’anthropomorphisme, je la maintiens. Pourquoi projetter des sentiments humains vers Dieu (votre premier paragraphe) :
« l faut plutôt voir ça comme ceci : comment Dieu pouvait-il sauver l’humanité sans attenter à la liberté de l’homme ? Etant tout-puissant, il aurait pu, en claquant des doigts, nous »reformater« comme des robots. Mais Dieu est amour ; il veut une relation d’amour avec nous, c’est-à-dire que nous nous réconciliions librement avec lui. Pour cela, il fallait que la faute de l’homme soit réparé par un homme. C’est une partie du sens de l’expression »fils de l’homme« . Il s’est donc abaissé jusqu’à nous. »
Que de sentiments bien humains ! Désolé, mais ce dieu là, je n’y crois pas ... ce qui ne m’empêche pas d’être croyant ! Et j’ai la faiblesse de penser que la désertion du catholiscisme vient en partie de ce discours un peu stéréotypé (sauf votre respect).
Et pourquoi ce lien Père = Dieu ? Ou cela est-il écrit dans le nouveau testament ???
En conclusion, je respecte votre foi et vos croyances et surtout ne changeez rien si cela vous apporte le bonheur ;
Chacun sa route, chacun son chemin ...
Respectueusement différent.