La géographie n’est ni l’espace, ni le territoire mais l’étude du comportement des Hommes sur celui-ci. L’approche pluridisciplinaire est donc à privilégier.
La « frontière » est la prison que les Hommes se donnent.
Si le géographe doit rendre compte des structurations territoriales, il est totalement erroné de
penser que son rôle se réduise à la mise à disposition de morphologies qui ne peuvent exister qu’en
fonction de l’action de groupes. En fait, le géographe doit s’efforcer d’expliciter la connaissance des
pratiques et des connaissances que les hommes ont de l’espace et des territoires. Dès lors, toute
théorie écogénétique du territoire ne peut être fondé que sur l’analyse des relations que les groupes,
et pour conséquent les sujets qui y appartiennent, entretiennent avec l’extériorité et l’altérité à l’aide
de médiateurs dans la perspective d’atteindre la plus grande autonomie possible compatible avec les
ressources du système. » ( Claude Raffestin ; 1997).
Claude Raffestin a longuement disserté au sujet du paradigme de la territorialité :
Si le géographe doit rendre compte des structurations territoriales, il est totalement erroné de
penser que son rôle se réduise à la mise à disposition de morphologies qui ne peuvent exister qu’en
fonction de l’action de groupes. En fait, le géographe doit s’efforcer d’expliciter la connaissance des
pratiques et des connaissances que les hommes ont de l’espace et des territoires. Dès lors, toute
théorie écogénétique du territoire ne peut être fondé que sur l’analyse des relations que les groupes,
et pour conséquent les sujets qui y appartiennent, entretiennent avec l’extériorité et l’altérité à l’aide
de médiateurs dans la perspective d’atteindre la plus grande autonomie possible compatible avec les
ressources du système. » ( Claude Raffestin ; 1997).
Il faudrait encore citer l’anthropologue Edward T. Hall, et sa « proxémie » ainsi que le « touche à tout » d’Abraham Moles.