@JL
Bonjour,
C’est l’élevage industriel qu’il faut prendre en grippe.
Dans son « conflit de canard » intitulé ’’Mortelle randonnée’’, le Canard du 11 janvier explique que les deux plus gros accouveurs de France qui produisent à eux seuls 8 millions de palmipèdes par an sous la férule de Maïsadour (1,5 milliards de C.A.) promènent une première fois les canetons sélectionnés (pour ne pas dire génétiquement modifiés pour engraisser plus et plus vite en conséquence de quoi leur système immunitaire en prend un de coup) se faire engraisser dans un élevage pendant 13 semaines en compagnie de plusieurs milliers d’autres, puis repartent en camion pour se faire gaver dans un autre atelier pendant 12 jours de gavage à raison de 5 à 6 fois par jour avec du maïs additionné d’adjuvants.
Ces pauvres bêtes ne sont pas arrivées au bout de leur calvaire puisqu’elles reprennent la route pour aller se faire électrocuter et plumer sur des chaînes avant éviscération et découpe.
C’est le 29 novembre, que des milliers de canards prêts à être gavés et appartenant à Vivadour embarquent nuitamment en direction de 3 ateliers de gavage du Gers , Lot et Garonne et Hautes Pyrénées, en propageant le virus H5N8.
Les élevages traditionnels, ceux dont les canetons rentrent sur leur deux pattes et en ressortent façon foie gras, garbure et autres confits ne sont pas astreints à cet abattage qui touche 800000 de leurs compagnons d’infortune.