@wesson
Je persiste à ne pas croire que Macron ait non seulement la moindre chance, mais en plus la possibilité de faire un bon score, au-dessus de 10%. Il n’est pas taillé pour une campagne électorale, et la droite libérale est déjà représentée par Fillon.
La « gauche libérale » est dans les choux. La « gauche libérale » représente le score que ferait Hollande au premier tour s’il se présentait. Même les gens modérés, même les gentils bourgeois ont compris ce qu’est vraiment le libéralisme, en France (normal), mais jusque dans les pays anglo-saxons. Ça sent très fort la fin du cycle Thatchéro-Reagano-Friedmanesque.
Pas beaucoup de place pour Macron là au milieu.
Cette soi disant droite du PS qui se rallie à Macron ? C’est qui ? Combien d’électeurs, combien de militants ? Le PS est devenu un parti de notables et d’élus. L’immense majorité des militants se sont barrés depuis longtemps. Qu’un certain nombre de ces élus se ruent sur ce qu’ils croient être un bonne gamelle (Macron) et une bouée de sauvetage ne prouve absolument rien, à part l’ambiance de « sauve qui peut » de cette fameuse droite du PS. S’ils sont si puissants que ça, pourquoi ne refondent-ils pas le PS à droite, comme le propose Vals (complètement oxymorique, mais bon...) ? Pourquoi les électeurs les rejettent-ils si fermement au point de n’avoir pas pu présenté le président sortant qui est sur leur ligne ?
Qu’un certains nombre de retraités de droite, votant partout et tout le temps, soient venus voter Valls aux primaires du PS ne prouve rien non plus.
Et je suis absolument certain que les sondages ne sont plus du tout fiables aujourd’hui (un des effets induits de la libéralisation des télécoms...).
Par contre, oui, qu’Hamon soit désigné par les primaires du PS est une mauvaise nouvelle pour Mélenchon, c’est certain.