@Sparker
Pour expliquer l´interet moral d´un revenu de base prenons un petit exemple volontairement caricatural. Supposons un gouvernement energique qui deciderait de socialiser l´ensemble des moyens de productions d´energie et une partie des terres cultivables ainsi que la bande cotiere pour mener a bien sa polique ecologique.
Aussi fondée soit cette politique, que se passerait il alors pour de braves gens un peu anarcs et recalcitrants (des zadistes quoi), souhaitant vivre comme leurs lointains ancetres de la chasse, de la peche et de la cueillette. Ces derniers seraient tout bonnement prives des bienfaits que la nature donnait autrefois gratuitement a tout le monde, car ils ne trouveraient plus un seul coin de libre a occupper. Notez que c´est deja le cas aujourd´hui ![smiley](//www.agoravox.fr/smileys/clin_d-oeil.png)
Evidemment mon exemple fonctionne encore mieux avec la privatisation de l´espace commun... mais par soucis d´equite je voulais montrer que les meme des solutions de gauche, fussent elles pour le bien commun, peuvent aussi parfois s´averer alienantes.
Ces braves gens devraient ils donc mourrir de faim, ou devraient ils renoncer a leur ideal pour se plier aux exigences democratiques ? Dans ce cas, on pourrait considerer le revenu de base, à juste titre, comme une sorte de dedommagerment de la socialisation ou de la privatisation de l´ensemble de l´espace naturel. En compensation de l´impossibilite de se nourir par soi meme et de s´installer ou l´on veut, la societe se doit de maintenir un niveau de subsistence suffisant pour sa population... ne serait ce que pour preserver la paix sociale et accessoirement respecter la Déclaration universelle des droits de l’homme (1948)
Article 22
Toute personne, en tant que membre de la
société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la
satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables
à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à
l’effort national et à la coopération internationale, compte tenu de
l’organisation et des ressources de chaque pays.
Article 25
1. Toute personne a droit à un niveau de
vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa
famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les
soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a
droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de
veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de
subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.
2. La maternité et l’enfance ont droit à une aide et à une assistance
spéciales. Tous les enfants, qu’ils soient nés dans le mariage ou hors
mariage, jouissent de la même protection sociale.