• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Jeussey de Sourcesûre

sur Macron, défense et illustration de la langue anglaise...


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 25 janvier 2017 16:46

@Spartacus

La solution ?

- Les états, et NON les banques privées (les banques « fédérales » sont actuellement aux mains d’actionnaires privés), émettent la monnaie nécessaire (si besoin) à l’augmentation de la masse monétaire en circulation. Les états gèrent leur monnaie (augmentation ou diminution) eux-mêmes. Sans emprunter cet argent avec intérêts.

- Les états, et NON les banques privées, émettent la monnaie nécessaire à de gros travaux ponctuels, par exemple suite à une catastrophe naturelle. Cet argent, à dépenser intégralement dans le pays concerné (pas de dividendes partant à l’étranger ; pas de thésaurisation), sera tôt ou tard récupéré par l’état sous forme d’impôts et taxes (ou tout simplement annulé dans le cas d’une monnaie de consommation comme celle de « l’économie distributive »), et donc à la fin on revient à zéro. Il s’agit en quelques sortes d’un prêt sans intérêts. A la fin des travaux ponctuels, la masse monétaire en circulation revient à son niveau normal, mais la richesse réelle (routes, bâtiments, ...) a augmenté, et entre temps des salaires ont été versés, des familles ont vécu.

- Les banques privées peuvent facturer des services, mais ne prêtent rien aux états. On peut envisager la disparition totale du prêt avec intérêt. Les banques peuvent facturer leurs services, mais pas ad vitam aeternam. Elles peuvent par exemple demander une participation ponctuelle aux bénéfices d’une entreprise réalisés grâce à leur investissement, mais uniquement en cas de profit. Autre exemple, la construction de la maison d’un particulier (pas de profit financier pour le particulier) ne peut PAS donner lieu à des intérêts : le particulier ne paye que le temps passé par le banquier à gérer son dossier. De plus, les banques doivent cesser de détourner de l’argent vers les circuits financiers (Bourse), et ne doivent faire aucun profit. Les salaires des employés de banque retourneraient dans le circuit réel, ce qui est correct, et on n’a ainsi pas de « pompe à fric » permettant de bâtir des empires financiers dangereux pour tous. Et susceptible de permettre à quelques uns de se transformer en « maîtres du monde ».

C’est bien ce que vous vouliez dire ?


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès