@Spartacus
La solution ?
- Les états, et NON les banques privées (les banques « fédérales » sont
actuellement aux mains d’actionnaires privés), émettent la monnaie nécessaire
(si besoin) à l’augmentation de la masse monétaire en circulation. Les états
gèrent leur monnaie (augmentation ou diminution) eux-mêmes. Sans emprunter cet
argent avec intérêts.
- Les états, et NON les banques privées, émettent la monnaie nécessaire à
de gros travaux ponctuels, par exemple suite à une catastrophe naturelle. Cet
argent, à dépenser intégralement dans le pays concerné (pas de dividendes
partant à l’étranger ; pas de thésaurisation), sera tôt ou tard récupéré par
l’état sous forme d’impôts et taxes (ou tout simplement annulé dans le cas
d’une monnaie de consommation comme celle de « l’économie distributive »), et
donc à la fin on revient à zéro. Il s’agit en quelques sortes d’un prêt sans
intérêts. A la fin des travaux ponctuels, la masse monétaire en circulation
revient à son niveau normal, mais la richesse réelle (routes, bâtiments, ...) a
augmenté, et entre temps des salaires ont été versés, des familles ont vécu.
- Les banques privées peuvent facturer des services, mais ne prêtent rien
aux états. On peut envisager la disparition totale du prêt avec intérêt. Les
banques peuvent facturer leurs services, mais pas ad vitam aeternam. Elles
peuvent par exemple demander une participation ponctuelle aux bénéfices d’une
entreprise réalisés grâce à leur investissement, mais uniquement en cas de
profit. Autre exemple, la construction de la maison d’un particulier (pas de
profit financier pour le particulier) ne peut PAS donner lieu à des intérêts :
le particulier ne paye que le temps passé par le banquier à gérer son dossier.
De plus, les banques doivent cesser de détourner de l’argent vers les circuits
financiers (Bourse), et ne doivent faire aucun profit. Les salaires des
employés de banque retourneraient dans le circuit réel, ce qui est correct, et
on n’a ainsi pas de « pompe à fric » permettant de bâtir des empires financiers
dangereux pour tous. Et susceptible de permettre à quelques uns de se
transformer en « maîtres du monde ».
C’est bien ce que vous vouliez dire ?