« C’est un cycle, pas juste un effondrement tragique ! »
C’est la conclusion d’Onffray aussi. Vous pouvez enlever votre glorieux point d’exclamation.
Votre tentative d’analyse est résumée dans ce paragraphe :
« Les religions ne sont pas le réacteur nucléaire de l’évolution de notre civilisation, ni même une appellation légitime en tant que civilisation, leur rôle est périphérique, et suranné en ce qui nous concerne. Les placer au centre de l’équation comme le fait Onfray est une aberration, et les seuls qui pratiquent avec tant d’entrain cette aberration conceptuelle depuis ces derniers deux mille ans, sont ceux qui instrumentalisent ou vivent du pouvoir des religions. L’engrenage principal de l’évolution de notre civilisation, pour l’instant, c’est davantage l’évolution du capitalisme et de sa jungle de pognon, l’évolution de la situation géopolitique internationale, et l’évolution de l’état de notre écosystème et habitat naturel. »
Il n’y a aucune civilisation sans religion, ca n’a jamais existé ou alors trés brievement. Leur rôle est centrale. C’est un constat, pas une théorie du pouvoir (vous semblez mélanger les deux).
Quant au Capitalisme, son système économique est intrinséquement lié a la révolution mentale que fut le Chritianisme (tout d’abord par l’individualisme chrétien, puis part le matérialisme protestant).
Le système culturel du capitalisme est le libéralisme (gauchisme). Cette culture qui accompagne le dernier stade du capitalisme est une hérésie chrétienne, il n’y a plus Dieu ni Jésus, mais toutes ses valeurs sont issues du message chrétien (amour éperdu de l’autre, culpabilité, amour, paix, espoir, progrés... sacrifice utlime)
C’est en se débarassant de Dieu (« Dieu est mort ») que la civilisation occidentale a signé son arrêt de mort. Tous vos private jets, vos tours de verre, vos canapés, vos iphones, vos fusées, vos écrans plats ne pourront jamais rien contre une ferveur religieuse transcendentale.
En l’occurence l’Islam, religion parfaitement élaborée pour palier aux lacunes du Christianisme qui a tout gagné, mais perdu son âme.