Et pourquoi ils amènent des couches culottes ? Pour l’angélus
Le père réfléchit un moment et répond : « Prenons notre maison par exemple. Je suis celui qui suis celui qui ramène l’argent donc appelle moi »le capitalisme« . Ta mère, elle, s’occupe des affaires courantes et de la vie quotidienne, appelons-la »le gouvernement« .
Nous prenons soin de toi et te montrons le chemin à suivre, tu es donc »le peuple« . Ton petit frère de deux ans, ce serait plutôt la nouvelle génération, »l’avenir« et la bonne, appelons la »la classe ouvrière« . Voilà, ce modèle te paraît-il clair ? »
Le fils répond : « En fait, je ne suis pas sûr... Je vais y réfléchir ! »
La nuit même, le jeune garçon fut réveillé par les cris de son petit frère. Il se leva et, entrant dans la chambre de son cadet, découvrit qu’il n’y était plus. Arrivant dans la chambre de ses parents, il vit que sa mère dormait profondément et que son petit frère portait une couche-culotte dans un piteux état.
Alors qu’il regagnait sa chambre, il entendit alors du bruit venant de la chambre de la bonne et regardant par le trou de la serrure, il découvrit son père et l’employée de maison ensemble au lit. Il tenta de frapper à la porte, mais dans le vacarme ambiant, il ne fut pas entendu et retourna donc se coucher...
Le lendemain matin, au petit déjeuner, il s’adressa à son père : « Papa, cette nuit j’ai enfin compris ce qu’était la politique ».
« Ah bon ? », répondit le père d’une oreille distraite. « Et bien explique nous ».
« Hé bien, Pendant que le capitalisme est en train de baiser la classe ouvrière, le gouvernement dort paisiblement. Dans le bruit général, personne ne se soucie du peuple et l’avenir est plein de merde... »