Jérusalem dans l’ancien Testament, le nouveau Testament, le Coran et ailleurs
Je passais par hasard dans le coin quand j'ai lu le commentaire d'un camarade voxien supporter de Tsahal qui affirmait que Jérusalem n'existait pas dans le Coran. En tant que prophète autoproclamé du site Agoravox, je me permets d'apporter quelques éclaircissements histoire de faire avancer le schmilblick
Israël qui se fait oindre par un ange (Tableau de Léon Bonnat). Genèse 32, 24-32
Pour commencer notre enquête sur Jérusalem, allons voir Wikipedia, que Yahveh bénisse ce site.
Le Wikipedia Français nous donne, côté étymologie :
"Jérusalem est mentionnée pour la première fois dans les textes égyptiens dits « d'exécration » (XXe et XIXe siècles av. J.-C., à la période où l'Égypte a vassalisé Canaan) sous le nom de Rushalimu. La prononciation exacte du nom égyptien ne ressort pas clairement des hiéroglyphes (on trouve aussi Urushalimu ou d'autres variantes4,2). On peut supposer que le nom de la ville reflète le culte du dieu Shalem (en) ou Shalimu car il était courant alors d'appeler les cités du nom du dieu local4,2. Le nom de Jérusalem se réfère donc au culte du dieu des Cananéens, Shalem était un dieu populaire dans le panthéon ouest sémitique, divinité de la création, de l'exhaustivité, et du soleil couchant. Comme la première syllabe de Jérusalem vient de uru, qui signifie « fondation » ou « ville fondée par », le sens du nom primitif est donc « fondée par Shalem », ou « sous la protection de Shalem »5,6,7
Une étymologie détaillée était donnée en 1859 par Sander et Trenel, le nom de « Shalem » provient de deux racines chaldéennes : YeRu (« ville », « demeure »Note 2) et ShLM, qui a donné les mots salaam en arabe et shalom en hébreu. Cette racine ShLM signifie aujourd'hui « paix », mais le sens initial est celui de la complétude, de l'achèvement8,Note 3, d'où dérive ultérieurement la notion de paix2.
Ca commence mal pour notre Rushalimu / Urushalimu / Yeru Shalem. Ca a tout l'air d'être païen comme patelin. Maison du Dieu Shalem c'est fort le café pour le centre du monothéisme. Bizarre que ce nom n'ait point été modifié par "la longue série de prophètes" d'Israël.
Mais ce qui est intéressant, toutes traductions confondues, c'est le sens. Et le sens c'est "maison de paix". Ce qui donne Daar Essalem donc en Arabe et certainement pas El Qods qui est une dénomination post coranique.
Après, quand on sait quoi chercher, c'est facile de trouver dans le coran
10-25 : Allah appelle à la Maison de la paix (Daar Essalem) et guide qui Il veut vers un droit chemin.
6-127 : Pour eux la maison de la paix (Daar Essalem) chez leur Seigneur. Et c'est Lui qui est leur protecteur, pour ce qu'ils faisaient (sur terre).
Et comme salam et islam c'est la même racine, Daar Essalem et Maison de l'islam, c'est presque kif kif.
Vu que les coranistes extrémistes sont des gars sérieux, maintenant que l'on bossé un peu la question, on va essayer de pousser encore plus loin le schmilblick.
Tout d'abord, Jérusalem n'a jamais été vraiment exclusivement juive dans l'ancien Testament.
Les fils de Juda ne purent pas chasser les Jébusiens qui habitaient à Jérusalem, et les Jébusiens ont habité avec les fils de Juda à Jérusalem jusqu'à ce jour.
Les fils de Benjamin ne chassèrent point les Jébusiens qui habitaient à Jérusalem ; et les Jébusiens ont habité jusqu'à ce jour dans Jérusalem avec les fils de Benjamin.
Donc, textes sacrés juifs à l'appui, les fils d'Israël ont cohabité dans Jérusalem avec les "indigènes" Jébusiens, même après que la Terre promise d'après leur foi eu été livrée par Yahveh via Yeshua Bin Nun, le type qui a été oint par Moise en personne dans la bible (parait que Messie veut dire oint).
Sur le plan tribal, on ne sait plus très bien qui des fils de Juda ou de Benjamin étaient à Jérusalem. Ce n'est pas clair. Ce qui est sûr en revanche, c'est que les Jébusiens étaient toujours là et ont foulé bien longtemps après de leurs pieds la terre promise.
Autre chose qui est super sûre d'après les textes juifs. Josué/Yeshua (Jésus aussi c'est Yeshua), chargé de partager l'héritage divin, n'a pas attribué la partie promise de Jérusalem à tous les juifs mais seulement à une seule tribu. Les autres sont priés d'aller voir ailleurs. A l'époque donc, une bonne partie de la ville avait été laissée à nos Jébusiens qui, en termes de droits, sont "plus légitimes" que 11 tribus sur 12. Textes Juifs et partage de Yeshua faisant foi.
Il est vrai, certes, qu'au départ, c'était mal parti pour les Jébusiens. L'ordre était de déporter tout le monde.
Josué dit : A ceci vous reconnaîtrez que le Dieu vivant est au milieu de vous, et qu'il chassera devant vous les Cananéens, les Héthiens, les Héviens, les Phéréziens, les Guirgasiens, les Amoréens et les Jébusiens :
Mais après, Yahvé s'est un peu calmé :
Et les enfants d'Israël habitèrent au milieu des Cananéens, des Héthiens, des Amoréens, des Phéréziens, des Héviens et des Jébusiens ; 6ils prirent leurs filles pour femmes, ils donnèrent à leurs fils leurs propres filles, et ils servirent leurs dieux.
Le peuple élu, nous disent donc les textes juifs, se lança donc dans un brassage ethnique comme pas possible avec tout ce qu'il y avait dans le coin comme indigènes. Tous y passèrent et Israël en personne aurait eu du mal à retrouver ses chromosomes dans ce melting pot. Le "ils servirent leurs dieux" étant même une phrase qui semble indiquer un multi-cultarisme débridé.
Et le temps passa. Jébusiens et Israélites se marièrent, eurent des enfants et vécurent plus ou moins heureux.
Et puis, on ne sait pas vraiment où les fils de Juda (à moins que ce soit les fils de Benjamin) se seraient tirés, mais on retrouve Jérusalem à l'époque de David toute remplie de Jébusiens sans la moindre trace de fils d'Israël, probablement dissous par l'amour dans le génotype Jébusien. Les hébreux (soit ceux qui passent en arabes) s'étant peut être avec le temps transformées en Cananéens (de kanna en arabe qui signifie résidents).
6 Le roi marcha avec ses gens sur Jérusalem contre les Jébusiens, habitants du pays. Ils dirent à David : Tu n'entreras point ici, car les aveugles mêmes et les boiteux te repousseront ! Ce qui voulait dire : David n'entrera point ici. 7 Mais David s'empara de la forteresse de Sion : C'est la cité de David. 8 David avait dit en ce jour : Quiconque battra les Jébusiens et atteindra le canal, quiconque frappera ces boiteux et ces aveugles qui sont les ennemis de David...-C'est pourquoi l'on dit : L'aveugle et le boiteux n'entreront point dans la maison.
9 David s'établit dans la forteresse, qu'il appela cité de David. Il fit de tous côtés des constructions, en dehors et en dedans de Millo. 10David devenait de plus en plus grand, et l'Eternel, le Dieu des armées, était avec lui.
11 Hiram, roi de Tyr, envoya des messagers à David, et du bois de cèdre, et des charpentiers et des tailleurs de pierres, qui bâtirent une maison pour David. 12 David reconnut que l'Eternel l'affermissait comme roi d'Israël, et qu'il élevait son royaume à cause de son peuple d'Israël.
13 David prit encore des concubines et des femmes de Jérusalem, après qu'il fut venu d'Hébron, et il lui naquit encore des fils et des filles. 14 Voici les noms de ceux qui lui naquirent à Jérusalem : Schammua, Schobab, Nathan, Salomon, 15 Jibhar, Elischua, Népheg, Japhia, 16 Elischama, Eliada et Eliphéleth.
On notera au passage que Saul, le premier Roi israelite en terre d'Israël selon les textes juifs, n'avait même pas Jérusalem dans son royaume.
Donc avec David, on repartit pour un autre brassage génétique chez les fils d'Israël. Laissons de côté les femmes et les concubines de David et concentrons-nous sur la plus importante. David aurait eu, selon les textes juifs, le béguin pour une certaine Bethsabée, épouse d'Uri le Hittite, haut gradé dans l'armée de David, nous dit l'ancien testament. Les textes juifs sont clairs, les Hittites c'est pas du tout des fils d'Israël comme filiation.
Et c'est alors que David enfanta de Bethsabée ce qui sera plus tard le Roi Salomon dans ce qui ressemble beaucoup à un péché d'adultère, du moins pour Bethsabée (y a des exégèses juives qui disent que David avait le droit). Une naissance qui rendrait Salomon non juif de nos jours surtout que la bible ne fait pas mention de son éventuelle conversion. Quant au pauvre Urie, il s'est fait par la suite tuer au combat car David l'y aurait envoyé en première ligne pour justement se faire tuer (les rabbins disent aussi qu'il avait le droit et que ce n'est pas vraiment un crime).
Et David épousa Bethsabée et ils vécurent plus ou moins heureux.
Salomon, Roi d'Israël, fils de la Hittite, n'est donc pas vraiment de lignée pure 100% garantie pur souche d'Israël. Mais même avant Bethsabée, tout le long de la généalogie de David, la ligne pure d'Israël a été fortement brassée avec des génotypes qui ne seraient pas considérées Kascher selon les normes modernes.
Ainsi, la mamie de David, Ruth, était carrément une Moabite avec dans son curriculum Vitae rien de moins que le titre de grande prêtresse du Dieu Chemosh. Bon d'accord, elle s'est convertie ensuite, mais quand même. Et puis le gène Moabite reste Moabite et elle n'est pas du tout fille d'Israël biologiquement.
Ca ne s'arrange pas en remontant un peu plus dans la généalogie puisqu'on trouve aussi Rahab la " péripatéticienne". Péripatéticienne, c'était son vrai métier et c'est donc pas une insulte antisémite puisque c'est vraiment dans le CV de Rahab tel qu'il a été rapporté par les textes juifs. En tous cas, Rahab, c'était du génotype indigène trouvé sur place par les Hébreux.
En remontant un peu plus haut dans la généalogie, on retrouve une certaine Tamar. Tamar serait, nous dit on, au gré des exégètes, cananéenne ou araméenne voire israélite. Tamar fut l'épouse de Er, premier né de Juda, fils de Jacob. Er fut éliminé par Yahvé qui n'était pas content de lui. Il revint alors au second fils Onan de la féconder. Mais Onan a dit non. Alors on a dit à Tamar de patienter jusqu'à ce que le troisième Chela grandisse. C'est alors que Tamar eut l'idée de faire la "péripatéticienne" pour se faire engrosser par Juda qui aimait aller aux " péripatéticiennes".
Evidemment, on pourrait m'accuser de sélectionner les femmes à ma guise dans la généalogie de David et Salomon. Mais c'est quand même cette sélection et les seules 4 femmes mentionnées par les saints évangiles dans leurs généalogies. Il pourrait donc y avoir d'autres brassages génétiques dans la lignée des Rois d' Israël. La liste n'étant pas forcément exhaustive.
Je me dois à présent de rendre un grand hommage aux rabbins du passé qui ont fait preuve d'un grand humanisme et qui avaient une politique d'intégration courageuse emprunte d'un multiculturalisme décomplexé. Certes, de nos jours, la judaïté se transmet par la mère et peu importe si la foi n'est pas au rendez vous. Mais avant, ce n'était pas le cas comme en témoigne la bible (aussi bien l'ancien que le nouveau testament) avec ses multiples mentions généalogiques patriarcales. Il y en a mêmes qui affirment que le Judaïsme était prosélyte à une époque et que le juifs de maintenant n'ont plus la même conception de la foi que les juifs d'avant.
Allez savoir d'ou vient cette histoire de lignée matriarcale. Dans ce lien, un certain Michaël Corinaldi, professeur de droit à l’université de Haïfa (en Israël donc), nous propose plusieurs raisons pouvant avoir justifié le choix d’une transmission matrilinéaire de la nationalité (juive) :
- l’explication biologique : l’identité de la mère est certaine, celle du père peut être remise en question ; Ezra recherchait une définition sans ambiguïté.
- l’explication sociologique : l’éducation est le fait de la mère. Selon ce point de vue, l’identité juive est fortement tributaire de l’éducation.
- l’explication politique : au cours des guerres judéo-romaines, les enfants de femmes juives violées par les Romains étaient reconnus comme Juifs et non Romains.
- l’explication démographique : de nombreux Juifs mouraient à la guerre, et il fut décidé de considérer comme Juifs les enfants nés de père étranger.
- l’explication judiciaire : dans le droit romain, les enfants nés de Romains et de mères illégitimes recevaient la nationalité de la mère et étaient exclus de l’héritage du père et des avantages conférés à sa nationalité romaine. Le droit talmudique serait l’exact contre-pied de cette loi, en ce que la mère permettrait à l’enfant illégitime de jouir de ses droits de citoyen judéen.
Je me permets de rejeter la première explication, clairement antisémite, et qui accuse les honorables femmes juives de coucher à tord et travers et de se vautrer dans l'adultère. Et puis même, admettons, comme notre étude a montré, les problèmes de coucheries ne semble pas trop déranger Yahvé dans la bible. Yahvé regarde d'abord le cœur.
La deuxième explication n'est pas sérieuse. C'est les rabbins, docteurs de la loi et gardiens officiels des textes sacrés qui enseignent l'identité juive. Et c'est tous des mecs. Et il n'y a pas beaucoup de prophètes en Jupons dans la bible (sauf Marie, la "sœur" de Moise). Non Franchement, l'identité juive, c'est d'abord la Torah. Il ne faut pas s'amuser avec ça.
La dernière explication est aussi à rejeter. Elle est non seulement conjoncturelle mais surtout antisémite. Elle suppute clairement encore une fois que les honorables femmes juives couchaient avec les romains qui les engrossaient. Et elle n'est même pas conforme au droit d'héritage chez les juifs.
Il nous reste alors la très honorable explication démographique, qui montre que l'ancien Judaïsme était vachement multiculturel et ouvert aux mélanges raciaux. C'était plus la loi du sol que celle du sang qui prévalait.
Et bien sûr, il nous reste aussi la très humaniste explication politique qui donne plein droit aux enfants bâtards issus des viols des filles d'Israël par les connards divers et variés qui razziaient la maison de paix et ses environs. Une explication à contre courant de ces histoires de lignée pure de peuple insoluble et qui me permet de saluer l'humanisme qui a empreint la politique d'intégration des batards par les rabbins de l'époque. Et bien sûr, les filles d'Israël sont ici présentées comme des victimes et non des salopes. Cette explication honore le judaïsme ancestral et explique pourquoi il y a des Juifs de toutes les couleurs de nos jours.
Revenons maintenant à la maison de paix qui a connu moultes péripéties dans l'ancien testament et qui n'a pas toujours été très "clean" vis à vis de Yahvé :
Fils de l'homme, fais connaître à Jérusalem ses abominations !
pour ne citer qu'un verset de l'ancien testament. Et ça ne s'arrangea pas vraiment après, à l'époque des évangiles :
Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu !
Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu !
D'après Luc et Matthieu, la ville "sainte" semble avoir surtout eu une sainte horreur des prophètes. On se demande alors pourquoi elle est sainte chez les chrétiens. Ceux qui ont lu mon article sur le Messie et celui sur l'enfer ne s'étonneront donc pas que le personnage biblique d'Israël la voit comme capitale idéale de son royaume. Evidemment, à ce stade de l'article, avec tout le brassage génétique rencontré, on peut considérer que le judaïsme est une religion qui serait une branche comme les autres d'un monothéisme original mais que ces histoire de filiation toute pure envers un certain Israël est de la pure foutaise.
Ce n'est pas moi qui vais apprendre aux chrétiens ce qui arriva à Jésus dans la maison de paix qui n'aime pas les prophètes. Jésus s'y est fait tabasser et crucifier comme un malpropre, après avoir exprimé l'idée grosso modo qu'il n'avait rien à cirer du royaume d'Israël avec Jérusalem pour capitale et que le boulot de Roi des Juifs ne l'intéressait pas ("c'est vous qui le dites" qu'il disait à ceux qui l'accusaient de vouloir l'être et même qu'il a rajouté que le royaume du Père n'est pas de ce monde),.
Dans la foulée, Saint Paul, qu'Allah l'agrée, a failli connaitre un sort équivalent. Après avoir eu sur le dos Romains et Grands Prêtres de la maison de paix, il n'a pu s'en tirer qu'en exhibant son statut diplomatique de citoyen Romain et en faisant appel au jugement de César. Sans cela, Paulo aurait, à son tour, connu les délices de l'hospitalité de la maison de Paix.
Paulo, qu'Allah l'agrée, et que les chrétiens véridiques ne sauraient renier, dans le nouveau testament qui est, rappelons le, supposé être une mise à jour de l'ancien, tranche clairement le problème de légitimité sur Jérusalem :
21 Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi, n'entendez-vous point la loi ? 22 Car il est écrit qu'Abraham eut deux fils, un de la femme esclave, et un de la femme libre. 23 Mais celui de l'esclave naquit selon la chair, et celui de la femme libre naquit en vertu de la promesse. 24 Ces choses sont allégoriques ; car ces femmes sont deux alliances. L'une du mont Sinaï, enfantant pour la servitude, c'est Agar,- 25 car Agar, c'est le mont Sinaï en Arabie,-et elle correspond à la Jérusalem actuelle, qui est dans la servitude avec ses enfants.26 Mais la Jérusalem d'en haut est libre, c'est notre mère ; 27 car il est écrit : Réjouis-toi, stérile, toi qui n'enfantes point ! Eclate et pousse des cris, toi qui n'as pas éprouvé les douleurs de l'enfantement ! Car les enfants de la délaissée seront plus nombreux Que les enfants de celle qui était mariée.
Voilà qui a le mérite d'être clair.
La Jérusalem d'en bas, celle qui se prend pour la Maison de Paix, c'est pour la servitude des fils d'Agar. Peu importe qui vient pour tabasser : Perses , Babyloniens, Perses, Romains, Ottomans, Anglais, ou Khazars, ceux qui se prennent pour les fils d'Agar doivent rester là bas pour accomplir la prophétie de la servitude. C'est ce qu'on peut clairement déclarer comme un droit légitime accordé aux arabes sur Jérusalem par la bible.
Pour les autres, les gentils, le rendez vous est fixé évidemment à la Jérusalem d'en haut. C'est là que les prophètes, et notamment le Messie fils de Marie, les attendent sans risquer de se faire tuer. Et c'est peut être de cette Jérusalem que parle le Coran.
Bon, que les palestiniens brandissent maintenant un peu la Bible qu'on se marre un peu.
Post-scriptum délirant à ne pas lire par les gens sérieux :
On va terminer ce petit article avec quelques idioties. Pendant que les traces archéologiques du prestigieux royaume d'Israël dans l'histoire sont introuvables, de petits rigolos, historiens arabes, rapportent des histoires étonnantes trouvés dans des vieux parchemins arabes sur un certain Nabuchodonosor qui serait allait décimer des juifs avant de les exiler. Ces juifs là, étaient au Yémen.
https://www.legrandsoir.info/fadel-al-rubai-recuser-les-mythes-de-l-orientalisme.html
D'ailleurs, et c'est encore plus rigolo, quelque part au sud de Sanaa, au Yemen, il parait qu'il y a une petite ville où les habitants se faisaient appeler les Jébusiens (“Al- Yaboosiyyeen” اليبوسيين) et qui s'appelle aussi Bayt Boos – Bayt Yaboos" بيت بوس – بيت يبوس..Bayt voulant dire Maison. Ur'Salem qu'on appelait aussi Bayt Boos car, paraît t-il, c'était une maison de paix vu qu'elle n'était pas facile d'accès pour les envahisseurs.
Le grand père de David s'appelait Booz pour l'anecdote, de sorte que Bayt Boos, Bayt David et Maison de David c'est un peu pareil côté généalogie
Extrait du livre d'El hamadani, 10ème siècle :
بيت بوس يُنسب إلى القيل اليمني ذي يبوس (ذي بواس) بن شراحيل. حصن منيع و وادٍ فيه بعض الفواكه، و يقع إلى الغرب الجنوبي من صنعاء، بمسافة ساعتين
On même trouvé dans la "Maison de Boos" une inscription rigolote : "Chaque Yébusi est un Juif et chaque Juif est un Yébusi".
Et puis de toutes façons, comme personne ne croira à ce délire, je le mets pudiquement dans un post-scriptum. Seul Allah peut s'y retrouver dans ces histoires. Nous les coranistes extrémistes nous ne sommes pas des gars sérieux et poussons le schmilblick toujours trop loin sous pretexte que Moise, Isaac, Jacob et compagnie sont aussi des prophètes à nous. Des musulmans nous dit le coran. On croit même que David et Salomon n'ont été ni juifs ni Israelites. Même pas du Yémen. Du schmilblick totalement hors piste.
Bayt Boos by By AnasALhajj.Photography. Source Wikipedia arabe
https://www.facebook.com/Bait.Baws.castle.History
Et pour finir, saluons nos amis les Bantous qui ont aussi une Daar Essalem en Tanzanie et dont quelques uns prétendent être les authentiques fils d'Israel. Evidemment, ça pourrait faire rigoler certains, mais des gens loin du pays qui renomment des villes comme dans leur pays natal, ça c'est déjà vu. On trouve pas mal d'ilots juifs autour de l'océan indien. Et dans le lot, on trouve les Lembas qui exhibent des chromosomes qui les relient à "Hadramaout" au Yemen. Rien qu'à la couleur, ce ne serait pas étonnant qu'il y ait eu du brassage génétique en veux tu en voilà. C'est dingue non ?
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