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Commentaire de Hervé Hum

sur Affaire Jacqueline Sauvage : le syndrome de la femme (ou de l'homme) battue


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Hervé Hum Hervé Hum 29 janvier 2017 10:44

@Le Gaïagénaire

Considérez d’abord que cette réponse est une marque de respect et non de mépris.

La vérité ?!!! La votre assurément, elle est devant mes yeux, cela, j’en conviens avec vous ! Mais voilà, c’est la votre et tout ce que je lis, n’est que la vérité de chacun et non la vérité de l’affaire.

Croyez moi, vous êtes bien plus ignorant que savant, car sinon, vous vous abstiendrez de tout jugement à l’emporte pièce.

Votre vérité, c’est de tout reporter sur le dos de la femme et de ne lire et ne considérer que ce qui va dans ce sens là. Tout ce qui contredirait votre vérité est alors soit ignoré, soit biaisé.

Or, le propre de la vérité qui ne soit pas celle de quelqu’un, c’est de s’en tenir aux faits et de remonter le cheminement des relations des êtres en présences et ce, dans l’ordre. Autrement dit, de former paradigme de l’origine à la fin. Sachant qu’il faut connaitre certaines règles dont vous savez peu de choses. voir en ignorez tout. Et c’est pour les connaître que je m’abstiens de tout jugement en l’espèce.

Philippe, essaie de parler de ce cheminement qui conduit à l’acte irréparable et qui fait office de fin de l’histoire de la relation intrafamiliale avec les mêmes protagonistes en présences. Encore que ce que j’écris reste très réducteur.

Non, c’est le fait de votre ignorance qui vous permet de penser voir la vérité.

La violence du monde comme vous l’écrivez (qui se limite à notre environnement immédiat), n’est pas dû aux femmes, c’est totalement absurde, car alors, vous placez l’homme comme l’objet de la femme. C’est comme affirmer que le maître est l’esclave de son esclave, tout aussi absurde.

Notre « monde » est composé autant par l’homme que par la femme et dans une relation, ne voir que l’un ou l’autre est lle principe de déséquilibre, source de toute injustice, de toute violence. Autrement dit, bien loin de lutter contre la violence de notre « monde », vous l’entretenez par votre haine pour les femmes. La paix est dans l’équilibre, la base de l’éthique et nulle part ailleurs.

La violence qui règne sur l’humanité depuis quelques milliers d’années, est dû à la volonté de domination et d’exploitation du temps de vie d’autrui (donc, déséquilibre), de l’espèce prédatrice et parasitaire humaine sur tous les autres. Femme ou homme. Reproduisant le principe de prédation animale, mais avec la puissance cognitive du cerveau humain et qui fait que la prédation humaine n’a plus rien à voir avec la prédation animale. Autrement dit, il y a un saut quantique phénoménologique, dont la compréhension échappe encore au cogito humain. Plus par volonté d’ignorance que par fatalité. Enfin, plus pour très longtemps !


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