@Fergus
Admettons voulez-vous que dans le cas très précis des primaires, les sondages n’ont aucunement vu les tendances qui étaient en oeuvre. On n’est donc pas comme dans les exemples que vous citez, dans une évolution de tendances bien vue par les instituts.
Il ne faut pas non plus oublier de voir ce qui a changé dans cette élection : les favoris ont été balayés. Alors que reste t’il pour se faire une opinion ? Le Pen, ça c’est connu, c’est vieux, et on peut extrapoler ses scores. Mélenchon aussi, c’est du connu, et à la rigueur on peut reprendre les scores de la précédente élection.
Mais en dehors de ces 2 têtes d’affiches bien connues, on a que des « petits nouveaux ». Hamon, Fillon, Macron : jamais ils n’ont été sondés ceux là.
Et puis quand même aussi noter que l’arrivée des réseaux et de l’internet ont très largement changé la méthodologie des sondages tout en multipliant le nombre d’acteurs qui se font bien évidemment tous une concurrence acharnée.Ainsi, on sait parfaitement choisir un échantillon qui va vous donner le résultat escompté, en maîtrisant la sociologie des gens que l’on interroge (qui sont de plus en plus souvent des obligés par ailleurs : ils ont acceptés quelques cadeaux contre obligation de répondre aux consultations). Le résultat peut être alors plus ou moins faussé, de manière plus ou moins volontaire.
Pour résumer, le caractère objectivement novateur de cette élection de par les personnalités qui s’y présentent me font penser que tous les sondages la concernant sont à peu près nul et non avenu, bien plus que dans les élections précédentes.