La stigmatisation de l’Iran, une politique au service d’Israël ... et des « sept sœurs » ?
Le nucléaire iranien, un faux problème, un faux prétexte.
ISRAËL, LE SHAH D’IRAN ET LE PÉTROLE
le « nucléaire iranien » apparaît de plus en plus comme un prétexte de l’État hébreu et de ses alliés pour entretenir la discorde avec l’Iran, pays souverain comme la Syrie, alors que le vrai sujet est l’hégémonie sur le pétrole dans la région.
L’Iran du Shah était en vertu d’accords secrets le
fournisseur quasi exclusif de pétrole à l’État hébreu, lequel
transitait par l’oléoduc Eilat-Ashkelon, dont la construction fut
décidée dans le cadre d’un accord israélo-iranien en 1968. Une fois
à Ashkelon, le pétrole était chargé sur des navires à destination de
l’Europe. La révolution iranienne mettra fin à cette entente.
Renseignement intérieur... Ou l’histoire des oléoducs pétroliers irano-israéliens
traduction d’un article de Haaretz, Saturday October 11, 2007 :
Inside Intel The Story of Iranian Oil and Israeli Pipes
A
study reveals details about the oil business Israel and Iran maintained
until the fall of the Shah. The matter has led to more than 20 years of
secret legal arbitrations.
"Jusqu’au milieu des années 1950, Israël recevait son pétrole d’Union soviétique, du Koweït (alors sous tutelle Britannique) et des compagnies pétrolières internationales. Mais dans les années 1955/1956 ces liens furent coupés et Israël fut forcé de trouver de nouvelles sources pour s’approvisionner. Israël conclut des accords secrets avec l’Iran, puis voulut le définir comme principal fournisseur pétrolier. Par crainte de détériorer ses relations avec le Monde arabe, l’Iran a alors hésité. Mais après la Campagne du Sinaï, en 1956, les Iraniens ont été convaincus et ont consenti à fournir du pétrole à Israël.
Grâce à des unités de pompage et des conduites « réquisitionnées », (pour ne pas dire « volées »), à des sociétés italiennes et belges qui exploitait un gisement pétrolier à Ras Sudar, dans le Sinaï, Israël construisit un jour un oléoduc reliant Eilat à Ashkelon. La mise ne place de la conduite, de 40 centimètres de diamètre, fut financée par le Baron Edmond de Rothschild. Le projet fut dénommé « Tri-continental ». A la demande des Iraniens, qui voulaient alors dissimuler leur participation à la vente d’hydrocarbures à Israël à travers une Société commune, les parties établirent une association secrète la « Fimarco », enregistrée en juillet 1959 au sein de l’abri fiscal du Lichtenstein. L’Iran possédait 10 % de l’association. Les tankers transportaient le pétrole d’Iran vers Eilat, et de là il était réexpédié à Ashkelon par le pipeline....
En 1969, le pipeline entre Eilat et Ashkelon étant achevé, des tankers géants furent achetés pour transporter le pétrole. En décembre 1969, le pétrole iranien commença à couler dans la grande canalisation. Un petit pourcentage de ce pétrole fut affecté à Israël.
L’essentiel fut cependant chargé sur des tankers au terminal d’Ashkelon et envoyé aux consommateurs en Europe, principalement en Roumanie, le seul pays du bloc Soviétique qui continuait à entretenir des liens diplomatiques avec Israël.
En 1970, 162 tankers livrèrent 10 millions de tonnes de pétrole au terminal. Ce fut l’année record du pipeline, mais le but ambitieux des 50 millions de tonnes par an ne fut jamais réalisé.
Fin 1978, avec la chute du Shah, le pétrole arrêta de couler et les
liens entre les deux pays se détériorèrent jusqu’à l’hostilité qui les
caractérise à ce jour.
...
05/02 17:11 - jaja
05/02 12:15 - JC_Lavau
Quand jaja fustiger « complotisme », jaja avouer lui payé par grands comploteurs en (...)
02/02 08:13 - Massada
@Oceane C’est évident, ils sont l’ennemi.Vous vous posez trop de question (...)
01/02 22:56 - agent ananas
@agent ananas L’expression couper la tête du serpent fait référence au roi saoudien (...)
01/02 20:25 - Paul Leleu
@Fifi Brind_acier en tous cas la baudruche Trump semble se dégonfler bien vite si j’en (...)
01/02 18:21 - Oceane
@agent ananas « Au lieu de couper la tête du serpent saoudien et qatari, grand pourvoyeurs du (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération