@Luniterre
Oui, de toute évidence, nous convergeons ! Mais encore et toujours, il faut avoir à l’esprit que ce n’est ni vous ni moi ni personne qui « avons » raison, on suit la raison qui se suffit, se supporte elle même, une fois définit l’intention initiale, donc, inductrice et d’’où se déduit le système lui même.
Par exemple, le système capitaliste est induit par la volonté d’appropriation du temps de vie d’autrui à son profit exclusif, d’où se déduit le principe de l’impôt qui prendra alors la forme de l’impôt sur la terre pour la monarchie, la plus valu marchande pour le bourgeois et l’intérêt bancaire pour le banquier. Mais le principe reste strictement le même, ainsi que le système politique de domination d’une minorité sur la majorité.
Pour ce qui est d’une société fondé sur l’équité, à ne pas confondre avec l’égalitarisme qui est une dictature aussi mauvaise que le capitalisme, c’est l’individu lui même qui crée la monnaie. D’abord une monnaie collective pour répondre aux besoins de toute la collectivité et ensuite une monnaie personnelle selon ses envies, mais dans les limites définit par la collectivité pour répondre aux droits/devoirs inergénérationnels et au respect des autres formes de vies.D’où l’axiome aphorique donnée plus haut.
La monnaie de crédit est dominante et la monnaie de dépôt est résiduelle, non thésaurisable, nominative, donc, prend fin à la mort de son détenteur et sa valeur est une variable d’ajustement économique.
La monnaie de crédit, une fois débarrassé de l’intérêt, est un équilibre entre créance et dette. Autrement dit, lorsque je souhaite obtenir un produit marchand qui ne soit pas définit comme besoin primaire (qui n’a plus de prix de vente), dont je connais la valeur-travail, je sais de combien de temps je vais devoir moi même travailler pour l’acquérir (étant entendu que pour les personnes handicapés, retraités ce n’est pas la même chose). Donc, je suis le créateur de la monnaie valeur-travail. Mais, cette valeur-travail n’est pas figée, elle peut diminuer en raison d’une plus grande productivité (automatisation) ou augmenter en raison d’une matière première moins abondante. Ici, la bourse reste l’élément central et incontournable, ce n’est que son fonctionnement qui change radicalement, car il n’y a plus de spéculation, plus de propriétaires économiques, mais uniquement des producteurs-consommateurs.
Dans ce système, le profit étant la diminution du temps dédié à la production, la qualité prime sur la quantité, puisque c’est un moyen très efficace pour augmenter la valeur-travail.
De même, comme il n’y a plus de plus-valu tiré par le propriétaire et que donc les moyens de productions sont socialisé, la notion de chômage n’a plus aucun sens et le raisonnement de Jao Aliber est caduque, car il n’a de sens que dans une économie capitaliste et uniquement dans une économique capitaliste, pas dans une économie sociale avec les moyens de productions socialisés.
Une usine tourne selon la demande et non selon l’offre, donc, si la demande augmente, alors, l’usine tourne à plein régime, si la demande diminue, l’usine baisse voir peut fermer sans causer de chômage. Cela implique seulement une meilleure planification et un temps de réponse à priori plus long, mais c’est là aussi un raisonnement biaisé par le fait qu’en économie capitaliste, la demande se fait à partir de la connaissance de l’offre, alors qu’en économie socialisée, comme c’est la demande qui crée l’offre, il y a un temps de latence, mais uniquement parce que la personne est conscience de sa demande et non pas conditionné par la publicité qui va lui faire savoir qu’il y a une offre à laquelle il ne savait pas qu’il la demandait.
En économie socialisée, la publicité est en relation inverse, c’est à dire, qu’elle ne se fait pas sur les produits finis, mais sur les projets qui sont soumis à la concurrence et dont ce sont les producteurs-consommateurs qui choisissent le projet qui sera mené à bien, une fois seulement qu’il aura atteint le seuil de rentabilité, c’est à dire, le nombre de personne prêtes à investir de la monnaie, donc, de leur propre temps de travail. Là encore, la bourse est fondamentale pour gérer l’ensemble avec les BAL.
A partir de là, on peut définir un ratio qui sert de référence et dont le déséquilibre indique soit une surchauffe de l’économie, soit un refroidissement. Et permet donc d’agir en conséquence.
Bon, il me faudra m’y replonger, quand j’aurai fini le travail qui est le mien actuellement !
06/02 10:08 - Hervé Hum
ité @Luniterre C’est un vrai plaisir de lire quelqu’un qui a de bonnes bases (...)
06/02 01:54 - Luniterre
Correctif ; évidemment il faut lire : Et donc les données de terrain ne peuvent que venir (...)
06/02 01:32 - Luniterre
@Hervé Hum Bonsoir, L’égalité droits-devoirs, pour faire simple, n’est (...)
06/02 00:07 - Hervé Hum
@Luniterre Si on en juge par des produits de basse qualité, l’obsolescence programmée, (...)
05/02 20:17 - Luniterre
@Hervé Hum En ce qui concerne Jao Aliber, ma réponse à lui concerne clairement le nouvel (...)
05/02 14:49 - Xenozoid
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