@doctorix, une autre facette de notre cher Trump ;
Décrets de Trump pour démanteler la réglementation financière
Le début de la fin
Ha ! la bonne blague.
Lors de sa campagne électorale, M. Trump avait pris la défense des
populations défavorisées, mises à la rue par la crise des subprimes, en
fustigeant l’attitude des banquiers de Wall Street. Pourtant, ces
derniers sont largement représentés au sein de sa nouvelle
administration :
- Steven Mnuchin, 17 ans chez Goldman Sachs, repreneur de la OneWest
Bank, leader des saisies sur le segment des personnes âgées en expulsant
des dizaines de milliers d’Américains de leur maison, nommé secrétaire
au Trésor.
- Wilbur Ross, ex-banque Rothschild, repreneur d’entreprises en
difficultés et restructurées à coup de milliers de licenciements, nommé
secrétaire au Commerce.
- Stephen Bannon, ex-Goldman Sachs, nommé conseiller de la Maison Blanche.
- Paul Atkins, ex-membre de la Securities and Exchange Commission
(SEC), CEO d’une entreprise de services financiers, nommé conseiller sur
la réglementation financière.
- Le déjà cité Gary Cohn, ex-numéro deux de la banque d’affaires Goldman Sachs, nommé directeur du Conseil économique national.
- Réactions : Le démantèlement de cette
réglementation financière suscite heureusement quelques réactions, par
exemple de l’ONG Public Citizen : « Revenir sur ces règles montre que l’administration Trump est du côté de Wall Street » ; − du sénateur démocrate Charles Schumer : « Le président Trump qui avait promis de tenir tête aux grandes banques, leur permet maintenant d’écrire le code de la route. » Ou encore du ministre suédois des marchés financiers : « Donald
Trump est bel et bien une menace pour la stabilité financière. C’est
dangereux, nuisible et extrêmement malheureux à l’époque où nous
vivons. »
- Pronostic : À partir de là, il n’est pas difficile de pronostiquer une prochaine crise financière, bis repetita
de celle de 2008. Car imaginer que les banques, sans le corset d’une
réglementation minimale, soient raisonnables plutôt que cupides, relève
d’une naïveté presque insultante.Alors elles prendront tous les risques
en dépit du bon sens, jusqu’au krach final. Cette fois, qui viendra
sauver les banques ? Les États, déjà surendettés depuis 2008 ? Les
banques centrales, exposées par leurs achats massifs de titres
financiers qui font exploser leurs bilans ?C’est d’autant plus
regrettable qu’un effondrement du système est l’affaire de tous :
- Pour les épargnants, risque de ponction sur les comptes, comme à Chypre en 2013.
- Pour les propriétaires insolvables, saisie du logement, comme lors de la crise des subprimes.
- Pour les contribuables, si l’État devient prédateur pour renflouer ses caisses vides.
- Pour les retraités, si le paiement des rentes ne peut plus être honoré.
- Pour les salariés, si leur entreprise dépose son bilan.
En fait, Trump est forcément un grand bonhomme pour faire ainsi trembler l’oligarchie aux manettes. : trembler l’oligarchie ? c’est encore à voir pour l’instant il en donne peut de preuve.