@Cazeaux
Je suis né à Alger, et j’ai donc perdu mon pays d’enfance. J’ai compris qu’on ne pouvait pas garder l’Algérie car nous avions contre nous l’Unnion Soviétique, les USA, les Anglais, les pays européens, Allemagne en tête, bien sûr, les pays « non alignés ». De Gaulle l’avait compris bien avant moi.
De mes deux nations mères, l’Algérie et la France, l’une était une mère charnelle, l’Algérie, et l’autre la mère spirituelle et culturelle, la France.
Ma mère charnelle, l’Algérie, a perdu son âme, détruite par la haine hystérique du FLN et de son leader Bouteflika, avec la complicité des socialos repentants français.
Ma mère spirituelle et culturelle, la France, a été détruite de fond en comble par les gauchos et franc-maçons.
Il ne me reste plus rien, sauf l’espoir dans l’humanité.
Je parlais de Mao, Trotsky, Che Guevara comme d’erreurs de jeunesse. Derrière ces erreurs, il y avait quand même un idéal, ne serait-ce qu’un idéal romantique. La bourgeoisie a d’ailleurs compris immédiatement le danger et écrasé les derniers feux du romantisme sous la déferlante du gainsbarrisme (sea, sex and sun). Pour les cités, le gainsbarrisme n’étant pas une culture adéquate (les histoires de cul de la bourgeoisie passent mal dans le 9-3), on a inventé la haine, le rap, les tournantes, le voile islamique.
Pour les jeunes des classes moyennes, on a inventé le macronisme.
Ils sont trop forts !