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Commentaire de Elias

sur Yes men


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Elias (---.---.231.101) 20 avril 2006 13:15

Dom,

Mon propos n’est pas qu’il n’y a pas d’alternative, bien au contraire.

Il est que la gauche a oublié ses principes de bases (dont j’ai fait l’énumération) au profit d’une politique molle de dénonciation.

Le problème de Moore, c’est qu’il est le symbole de cet état de fait. Ses travaux servent de justification à une opposition molle ou a un extrêmisme dangereux.

Nous avons, grâce à ses documentaires, ainsi qu’à ceux de ses suiveurs, des exemples de la souffrance, des injustices et des incohérences qu’engendrent la situation actuelle.

Cependant, notre incapacité a y réagir permet à une droite dure de nous culpabiliser, en nous accusant de nous approprier des souffrances qui ne sont pas les notres, mais celles d’honnêtes travailleurs, qui ont d’autres choses à faire. Ce qui leur permet ensuite de négliger ces même travailleurs, sous prétexte que l’ultra-libéralisme leur permettra de subsister. C’est quand même épatant !

Résultat : M.Moore et consorts, qui ne sont finalement que des provocateurs (même si la provocation est salutaire), ne font que relayer des idées d’extrêmistes, plutôt que d’offrir une alternative construite, en se fondant uniquement sur l’émotionnel.

La gauche, française comme américaine, soit réaffirmer ses principes avec force, sans pour autant tomber dans l’irrationnel extrêmiste. Ca ne devrait pas être si dur. Réapproprions nous au moins cette philosophie humaniste, au lieu de nous contenter de dire : votre politique crée de la souffrance, elle crée des inégalités, elle obère le futur. Le reste coulera de source.

Elias


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