Mon analyse politique est facile à résumer :
– leurs pays d’origine est l’herbe où de tout temps se sont battus les éléphants impériaux, sans aucun égard pour les peuples autochtones.
– la démographie à amplifié un phénomène dont l’origine se perd dans l’Histoire et dons les relents arrivent aujourd’hui jusque sous nos fenêtres...
Cela nous commande, selon moi, non pas de sombrer dans la culpabilité d’avoir servi ces empires, mais de considérer que le patriotisme dont nous nous prévalons ne vaut pas mieux que le nationalisme le plus mal connoté, s’il n’admet pas avoir quelque responsabilités dans les phénomènes migratoires ainsi que dans les génocide occultés, dont nos médias épargnent soigneusement nos consciences, y compris (et peut être à commencer...) de celui des Juifs.
Notre patriotisme ne peut valoir que par la conscience que chaque individu a le droit d’avoir le sien.
Il faut que les réfugiés de NOS guerres puissent percevoir cette reconnaissance dans nos regards.
Si nous voulons qu’ils prennent à nouveau leur responsabilités, il faut que nous prenions d’abord les nôtres, non pas à coup de Rangers comme ont commencé toutes les guerres qu’ils ont fuies, mais en montrant une attitude responsable et un esprit coopératif, d’abord et surtout sur notre territoire national.
Et si MLP et Philippot se trompent en citant l’Australie en exemple concernant la gestion de ses réfugiés, il faut dire qu’ils se trompent, point barre !
La multiplication des « île du diable » où, à quelques distances de ses côtes et dans des conditions ignobles, elle condamne à l’oubli du Monde des milliers de réfugiés depuis des années, le prouve à touts égards.
Sans aller aussi loin, j’ai eu l’occasion de me rendre compte que la Suisse faisait beaucoup mieux et pour pas plus cher, tout en respectant ses engagements internationaux vis-à-vis des réfugiés. Mais ce sont d’abord les intérêts de chacun qui sont pris en compte dans la gestion de ce problème.
C’est un concept qui est l’inverse absolu, à la fois de tout culpabilisme paralysant mais également, de toute mise à l’index de « l’autre ».
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Si l’on ne veut pas assumer les responsabilités d’hier, il faut assumer celles d’aujourd’hui et ce que l’indignité à provoqué, seule la dignité peut aujourd’hui le soigner.
Nul ne peut nier que l’anonymat des pseudos évite (mais de justesse !...) bien des gnons dans la gueule, paires de baffes, batailles rangées et autres pugilats... Sur Avox, on discute, on papote, on plaisante, on se moque, on s’insulte grave aussi,... mais assez souvent, on se réconcilie !...
Une limite tacite me semble acceptée par tous : on ne prononce l’indignité de personne. Je pense qu’on est tous d’accord pour dire que l’indignité, ersatz hypocrite de la peine de mort, déni d’humanité, est la source de tous les problèmes.