En mai, le nouveau serviteur du maître va appliquer le diton : en mai fait ce qu’il te plaît..et continuer au mieux à la même vitesse sur le même chemin, voir pire selon le cas..il y aura une majorité de cocus..qui 5 ans après vont remettre le même couvert ici sur avox et partout ailleurs...

cet attrait pathétique, naïf, désespéré, mais aussi signe que le peuple ne veut rien changer sauf le chef.. ce qui à mes yeux pour tout cela fut bien résumé et dit par Étienne de la Boétie..en 1550...

notre situation n’a rien de nouveau, il y a 3000 ans on aurait pu dire la même chose et chaque génération qui arrive se fait niquer en beauté... A CAUSE DU REFUS DES MASSES DE COOPÉRER ET DE PARTAGER ÉQUITABLEMENT, lui préférant sans rien y comprendre ce que la maître lui dit et force a croire que vivre c’est atteindre, combattre, gagner...la masse des moutons humains créant elle même sa propre servitude tout en refusant de voir sa pleine responsabilité..la racine au niveau pratique elle est là pas ailleurs..

A nos amis les vrais moutons, je précise que eux ne sont pas assez débiles pour aller chercher un berger pour les asservir..

c’est incroyable.. !! mais je laisse la parole à Etienne.

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Chose vraiment surprenante (...) c’est de voir des millions de millions d’hommes, misérablement asservis, et soumis tête baissée, à un joug déplorable, non qu’ils soient contraints par une force majeure, mais parce qu’ils sont fascinés et, pour ainsi dire, ensorcelés par le seul nom d’un, qu’ils ne devraient redouter, puisqu’il est seul, ni chérir, puisqu’il est, envers eux tous, inhumain et cruel"

Il y a trois sortes de tyrans. Les uns règnent par l’élection du peuple, les autres par la force des armes, les derniers par succession de race.

Mais ils ne font guère mieux ceux d’aujourd’hui qui, avant de commettre leurs crimes les plus graves, les font toujours précéder de quelques jolis discours sur le bien public et le soulagement des malheureux

c’est un extrême malheur d’être sujet à un maître, duquel on ne se peut jamais assurer qu’il soit bon, puisqu’il est toujours en sa puissance d’être mauvais quand il voudra...

Le théâtre, les jeux, les farces, les spectacles, les gladiateurs, les bêtes curieuses, les médailles, les tableaux et autres drogues de cette espèce étaient pour les peuples anciens les appâts de la servitude, le prix de leur liberté ravie, les outils de la tyrannie.

etc..

porca miseria