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Commentaire de Marc Delplanque

sur Le point sur la pêche du thon et de la baleine au Japon


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Marc Delplanque 11 mars 2007 09:50

Non à la censure sur Agoravox Tout d’abord, je voudrais vous dire que le titre principal de cet article n’est pas le mien. Je m’adresse à la rédaction de Agoravox qui a changé le titre sans m’avertir. Sachez qu’on ne dit pas : « Le point sur la pêche du thon et de la baleine » mais plutôt : le point sur la pêche au thon et à la baleine » en français correct !? Et que le vrai titre est : « Pour les Nippons, « c’esthonlavie » ! » Il n’y a absolument pas d’erreur de ma part, ok ! C’est un jeu de mot car on colle très souvent les mots occidentaux ensemble au Japon, que ce soit dans les enseignes commerciales ou bien pour exprimer quelque chose, et parce qu’au Japon « c’esthonlavie » signifie que la vie sans thon pour les Japonais, ça ne vaut pas la peine de vivre ! C’est la mort du Japon tel qu’on le connais et qu’on le vit. Do you understand ?? Alors, ce n’est surtout pas un illettré qui va me dire ce que je dois mettre comme titre sans même m’avertir au préalable. Et si vous ne comprenez pas cela, venez vivre au Japon et vous comprendrez. Car ce sujet n’est pas une mise au point sur la pêche au thon et à la baleine, si cela l’était, j’aurais traité le sujet différemment et d’une manière plus technique et détaillée sur les quotas. Ce n’était pas mon but. Mon idée est de me poser la question de savoir ce que vont manger les Japonais demain : du thon ou bien de la baleine ? D’autre part, j’avais placé plusieurs images accompagnant le texte, et qui étaient liées effectivement avec mes propos. Il s’agissait d’une image présentant un plat de sashimi au thon et d’une autre représentant un plat de sashimi à la baleine ; puis d’une image de boites de conserves de baleine très connue au Japon, et enfin, en introduction du texte, une image de lèvres en gros plan car je parle du rouge à lèvres à base de graisse de baleine qui pourrait revenir à la mode, mais peut-être bien que les l’industrie cosmétique japonaise l’utilise encore ! Car que faire des stocks de baleines invendue, même si on mange la viande, il y a encore beaucoup d’autre éléments dans la composition de la baleine qu’on ne va tout de même pas jeter ? Sinon pourquoi pêcher la baleine ? Autre mise au point en relation avec le commentaire. Bien entendu, il aurait mieux valu que je mette un titre différent, vous avez raison et je vous remercie me donner l’occasion d’éclaircir ce point. Concrètement, il ne s’agissait effectivement pas de fixer des quotas mondiaux pour limiter la surpêche. Mais l’idée, c’est bien de coordonner les politiques fixant les quotas de chacun des organismes de régulation. Donc, implicitement, le plan est basé sur le contrôle du respect des quotas dans chaque zone concernée et donc de lutter contre la surpêche. L’axe majeur de ce plan est de coordonner les politiques des cinq autorités de régulation de la pêche au Thon. Lesquelles continuent de décider chacune séparément de fixer leurs quotas de pêche en ce qui concerne leur propre zones géographiques. La conférence avait seulement pour but de la création d’un mécanisme de coordination entre les cinq organismes de régulation au moyen : de systèmes d’étiquetage, de partage d’informations, et de mise en commun des listes noires des bateaux pratiquant une pêche illégale. Évidemment, aucun système mondial de quotas de pêche n’a été fixé car ce n’était pas le but de la réunion. Il est certain que, si on avait essayé d’inclure des objectifs chiffrés de quotas mondiaux à ne pas dépasser, la négociation n’aurait jamais aboutie à l’adoption d’un plan. Mais il nous reste à attendre de voir si les engagements pris se traduiront vraiment par des actions concrètes. Par ailleurs si on voulait vraiment mettre en place un plan de régulation mondial de la pêche au thon, il faudrait tout d’abord créer une véritable et unique organisation internationale de régulation, laquelle pourrait regrouper en son sein les cinq organismes régionaux. En conclusion, un plan mondial ne serait envisageable que sous la surveillance d’une autorité globale. Et il semble bien, que nous ne soyons pas encore prêt à accepter cela sauf si avec le temps la situation empire.


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