C’est un programme ultra libéral matinée de quelques promesses pour attraper les gogos comme les 100 euros pour les retraités qui « ne trouveront pas de financement ».
L’Ecole ? Son indépendance signifie sa privatisation. Car, comment rendre « indépendante » l’école sans la privatiser ?
S’il s’agit de son financement, il ne peut devenir indépendant qu’en devenant à la charge des communes. Il y aura les écoles des communes riches, de qualité et bien pourvues en équipements et ...les autres, qui seront de faible qualité. Cela va pousser les parents à envoyer les enfants aux écoles privées ...qui deviendront de plus en plus chères. Ce n’est pas nouveau, c’est un plan qu’a été mis en pratique dans les pays le plus ravagés par le libéralisme sauvage...avec des résultats catastrophiques.
Les régimes de retraite ?
Pour les rendre tous égaux la manière la plus simple est de les rendre privés, c’est à dire la « retraite par capitalisation ». C’est d’ailleurs ce qu’il a laissé entendre dans la scandaleuse présentation de vingt minutes que Pujadas l’a servi hier, au « journal » télé, le laissant parler sans l’interrompre, comme c’est son habitude avec Mélenchon ou d’autres. Là, Macrion a dit qu’un euro serait un euro « pour tout le monde », chacun cotise donc et aura comme « retraite » ou « bénéfice » en fonction de combien il a « cotisé ». C’est donc la retraite par capitalisation, un arnaque déjà pratiqué dans d’autres pays, qu’il a en tête. Comme moyenne, la retraite est équivalente à un tiers de la retraite d’aujourd’hui.
La liquidation de la Santé publique, comme de l’école, par le biais de la suppression de 120 000 emplois dans la fonction publique cadre bien avec le plan pour l’école et la santé. Il n’y aura plus besoin de ces fonctionnaires car l’école et la santé deviendront privés. CQFD.
La réduction de 10 milliards sur l’assurance chômage ne peut se faire encore que en privatisant et en liquidant le statut du chômeur.
C’est un programme ultra capitaliste, c’est le programme Fillon mal déguisé et la suite de la politique d’Hollande (c’est à dire, saupoudrer de mesurettes dites ’sociales’, les pires attaques capitalistes contre la population laborieuse).
Son problème, et celui de ses commanditaires, les banquiers et les capitalistes poussés par la concurrence mondiale, est que Macron n’a ni la carrure (sauf si on prend pour cela le travail marketing des médias) ni l’organisation politique pour mettre en place un tel programme qui, très rapidement, va lever une opposition massive dans la rue.
On va directos vers des jours mouvementés.
Les Dieux aveuglent ceux qu’ils veulent perdre.