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Commentaire de Bernard Dugué

sur Le Pen, Mélenchon, Fillon ; entre ressentiments, punitions et passions tristes


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Bernard Dugué Bernard Dugué 9 mars 2017 10:15

@julius 1ER

Je n’ai pas peur du changement. Je pense juste que la société n’est pas capable de changer. Les uns maintiennent leurs positions et les autres sont pétris de ressentiments. Au final, ça donne une société de guerre civile et non pas une civilisation métamorphosé. Pour illustrer, un extrait d’ouvrage__________________________________________________________ Pour accéder à une multiplicité d’essences, l’Etre doit changer sa disposition, ce qu’il peut réaliser en déployant le Temps ou si l’on veut, la Puissance au sens de Nietzsche. Le philosophe averti aura saisi le clin d’œil adressé à Heidegger sur cette question de l’Etre. Mais aussi un déplacement vers la question du Temps. Dans une analyse pénétrante, Sloterdijk a énoncé que de l’Etre jaillit la révolution et que seuls Platon, Augustin et Heidegger auraient compris cette possibilité ontologique. De l’Etre jaillit le Temps peut-on dire. Et la révolution se traduit par un changement de contenu. Il n’y a pas de révolution du contenu sans le contenu de la révolution.

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