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Commentaire de Buzzcocks

sur Le Pen, Mélenchon, Fillon ; entre ressentiments, punitions et passions tristes


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Buzzcocks 9 mars 2017 15:58

ce qui me « dérange » dans votre article, c’est que vous mentionnez 2017 comme la première campagne qui vous ennuie autant en citant votre épuisement devant le côté partisan des camps qui s’affrontent.

Mais je ne vois pas bien en quoi 2017 serait une année de rupture... ça a toujours été comme ça... Mitterrand élu, ils étaient des milliers à annoncer leur départ de France avec l’arrivée des communistes... aucun n’est parti, mais il y avait les mêmes outrances. L’inverse est vrai aussi, sarko élu, beaucoup ont dit « je me casse » comme Noah. Et pareil, personne ne s’est cassé.

Dans les années 70, mon père collait des affiches pour un parti, lui et ses potes avaient des manches de pioches dans la bagnole. Bon, je n’ai pas souvenir qu’il s’en soit servi (ou alors je ne l’ai jamais su) mais bon, militer, c’était se mettre sur la gueule des adversaires.

Et si on reprend l’entre deux guerres, c’était encore plus violent... il y avait des manifestations avec des morts.
Au 21eme siècle, on est outré parce que 6 CGTistes arrachent une chemise... Au 20ème siècle, c’était pas uniquement une chemise que vous pouviez perdre.

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