C’est très bien d’avoir pris la peine de l’écouter.
Avec un esprit critique.
Donc le sentiment qui en ressort sur Asselineau qui parait cohérent, est qu’il est difficile à attaquer, - on en vient toujours à des considérations personnelles sur son égo, ou son charisme d’après ce que j’ai pu voir-.
La question de la différence entre notre époque et celle du passé, qui est attaché à Asselineau dans l’article, n’est pas sentimentale.
Il ne s’agit pas de nostalgie. Le capitalisme industriel d’état, un système de nature keynésienne a été remplacé par un néo libéralisme que je qualifierai d’intégriste dans l’UE.
Ce système néo libéral est en échec complet et il devient dangereux pour l’humanité entière.
Il y a deux voies pour s’en débarrasser (ce qui est une sacré urgence) :
* un retour à un capitalisme industriel (c’est Trump, May...) et c’est ce que propose Asselineau un nouveau CNR, un capitalisme social. Il y a des aspects assez juste dans cette approche
* le passage à un système socialiste. On a tellement persuadé les gens que le socialisme était un échec et que Marx était de l’histoire ancienne, que cela parait incongru (mais apparemment le qualificatif de socialiste n’a pas nuit à Sanders aux USA c’est dire, - il a été écarté par de sombres magouilles-).
Pourtant si l’on se reporte au passé justement, en France nous étions en 1981 devant l’alternative de choisir un système qui nous amenait vers un socialisme à la française, avec le programme commun que les communistes ont laissé très bêtement décrier, ou se lancer dans un néo libéralisme pur et dur. Mitterrand nous a envoyé dans la deuxième option. On voit les résultats aujourd’hui. La France est en faillite. L’après élections le révélera.
Donc la solution pour nous se trouve dans le passé. C’est à dire la capacité de prendre en compte les leçons du passé. Ce n’est guère dans l’air du temps.