@alinea
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« au fait, j’ai été étonnée que vous ne soyez pas venu à l’enterrement de ma chienne... un petit bout de moi comptait sur vous ! »
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Bonjour alinea
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A mon tour d’être étonné que vous ne m’ayez pas « vu ».
Pourtant j’étais bien « là » et de tout mon cœur.
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Mais voilà, je ne sais jamais les mots qu’il faut dire dans ces cas-là.
Vous sortir une quelconque banalité pour « marquer » ma présence ?
Vous dire que je comprenais d’autant mieux vos souffrances que j’en avais vécu de semblables et vous en raconter les circonstances au risque d’augmenter votre chagrin ?
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Je pense qu’il est des questions qui n’ont pas de réponses et des douleurs que seul le temps peut soulager.
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Quand j’ai vu le titre de votre article j’ai su immédiatement qu’il m’était interdit de le lire.
Mais bien-sûr, je l’ai lu quand-même.
Je suis hyper sensible (surtout à propos de tout ce qui a trait aux animaux) et ma propension à l’empathie frôle le pathologique.
Malheureusement la souffrance (morale) a ceci de commun avec l’amour que quand on la partage, on ne la divise pas... on la multiplie !
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J’ai donc décidé ce soir-là de rester muet.
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Mais sachez que grâce à (à cause de) vous, le jour où elle a quitté ce monde, votre compagne à quatre pattes est entrée dans mon cœur et ne le quittera que le jour où, à mon tour... .
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N.B. En me relisant, je viens de remarquer que bien involontairement, j’ai terminé ce commentaire exactement comme je l’ai commencé.
Aurais-je inventé « à l’insu de mon plein gré » une nouvelle « figure de style » ?
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