Merci pour l’article, mais je ne partage pas les interprétations de M. Sannat. On a deux grands phénomènes qui ont poussé à l’explosion de l’offre de crédit qui sont la baisse tendancielle du taux de croissance chaque décennie allant vers zéro (moins de 1% pour la dernière décennie) et la baisse de la part des salaires (au détriment des actionnaires) dans la répartition des bénéfices des gains de productivité. Tout cela ralentit l’économie (europe, USA, Japon) et donc vivre à crédit est devenu un sport planétaire pour endiguer la stagnation de la consommation qui aurait fait exploser le chômage bien plus encore. Quand les taux d’intérêts ne peuvent plus être supportés par une croissance atone, on emprunte pour rembourser les emprunts et la spirale est lancée.
Arrive 2008 et tous les Etats se précipitent pour sauver un secteur privé qui par sa faillite peux désintégrer des sociétés entières en quelques semaines (les banques, qui d’autres ?).
La dette publique explose alors et il faut emprunter pour renflouer les banques... On s’endette et comme cette dette devient préoccupante on charge les banques centrales de la collecter au mieux. Pourquoi ? Parce que par définition une banque centrale ne peux jamais être en faillite si d’aventure certaines de ses créances ne sont jamais remboursées. Comme les BC des Etats européens sont couverts par la BCE qui a les planches à billet, no problem (enfin...). Si demain l’euro disparaît les BC deviendront de vraies banques centrales et on en revient au même.
Très simplifié mais je pense exact.