Ma conclusion, Jack, est que depuis,
bien avant le « règne » de Sarkozy, l’Occident a entamé
une longue agonie : en fait, elle a signé son « arrêt de
mort en 1968 » en s’interdisant d’interdire puisque Durkheim
semble dire à travers l’exposé du suicide anomique que c’est
précisément l’absence de cadre, de règles et le bouleversement des
valeurs qui précipite vers ce type de suicide (ou mort par « plus
envie de vivre »).
Je suis désolée, mais si quelque
chose était à faire, c’était en 2012, c’est à cette époque que
quelque chose pouvait encore être changé.
Et encore, j’avance des dates, par
excès d’optimisme, car, si l’on observe les autres régimes qui ont
disparu et comment cette agonie s’est déroulée, le sort de
l’Occident, est joué depuis, déjà bien plus longtemps.
Il est joué depuis, après la 1ère
guerre mondiale, puisque entre les deux guerres et après la seconde,
ce fut « l’âge d’or » et conformément au livre sur la
ponérologie politique, et la théorie de Durkheim, c’est à sa
grandeur que l’on peut voir déjà se dessiner la pente que dévalera
un régime.
Cet âge d’or s’est déchiré en 1940 pour revenir encore plus flamboyant !
En clair, c’est incontournable, plus un
système est « puissant », doré, clinquant, plus sûre est sa chute
prochaine (parce qu’à un moment les individus n’auront plus de défi,
plus de « moteur » moral et spirituel : les brigands seront chefs, pasteurs ou guides moraux et les justes seront des crèves la faim).
Cela fait des années que je le dis, l’allégorie de l’Occident se lit à travers le naufrage du Titanic.
Quoi qu’il arrive, désormais, la seule option qui reste à l’Occident est : choisir de se
« finir » avec panache...