Nous ne parlerons pas ici de l’aberration de la sortie de l’euro, car le sujet fera l’objet d’un très prochain article.
Bah, si justement ... Pourquoi attendre ?
Pour faire cours et concis, quelques citations de Robert Mundell, l’architecte de l’Euro :
"Removing a government’s control over currency would prevent nasty
little elected officials from using Keynesian monetary and fiscal juice
to pull a nation out of recession".
« It puts monetary policy out of the reach of politicians, »
"[And] without fiscal policy, the only way nations can keep jobs is by
the competitive reduction of rules on business.«
»And when crises arise, economically disarmed nations have little to
do but wipe away government regulations wholesale, privatize state
industries en masse, slash taxes and send the European welfare state
down the drain".
Bref, en retirant au(x) gouvernement(s) le contrôle monétaire, il(s) ne peu(ven)t plus dévaluer et appliquer des mesures keynésiennes afin de sortir de la récession. En période de crise, le carcan de la monnaie unique, oblige la dérégulation du marché du travail, c’est à dire la réduction des salaires et des protections des travailleurs.
Bref, la sortie de l’Euro est une aberration seulement pour ceux qui sont toujours en quête de maximiser leurs profits et de leurs Chicago Boys.
PS : Le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz prévient que les pays qui quitteront l’Euro s’en sortiront le mieux.