« Quant au pauvre Philippe Poutou, à qui elle a volé dans une crise de fou
rire aussi ridicule qu’inextinguible (effectivement sa proposition de
vouloir supprimer les licenciements était à mourir de rire, allez dire
ça aux récents licenciés de chez Whirlpool).. »
« La ville d’Amiens déjà sinistrée par les pertes d’emploi avec
notamment celle de 2014 de l’usine Goodyear et la perte de 1100 emplois,
véritable drame humain avec 12 suicides à la clé, va gouter à nouveau à
l’injustice de ce système marchand puisqu’il y a quelques semaines
était annoncé la fermeture de l’usine Whirlpool et donc la mise à la
porte de ses 290 salariés.
Whirlpool a, comme bien trop souvent le cas, pointé du doigt un
problème de compétitivité pour mettre à la porte ces salariés. Mais, en
réalité, pour ce groupe qui est loin d’être en déficit la question est
surtout de faire de nouveaux profits en allant exploiter les
travailleurs d’autres pays. Dans un contexte de crise du système
capitaliste, les tentatives de repli national et de protectionnisme sont
souvent avancées comme une solution pour répondre à cette chimère de la
non compétitivité. C’est en vérité un jeu dangereux et qui masque le
réel fléau de notre société actuelle : un système capitaliste qui se
nourrit des inégalités et les entretient pour faire le profit de
quelques uns engendrant la misère du plus grand nombre. Les thèses
protectionnistes considèrent que les ennemies sont les travailleurs d’a
coté et non les politiques et patrons qui entretiennent cette division.
La sortie de l’Europe ou les taxes aux frontières n’empêcheront
nullement les patrons de supprimer des emplois et d’exploiter
abusivement les travailleurs français, dans cette période électorale les
propositions de ce type ne font au contraire que renforcer les
divisions au sein d’une classe de travailleurs exploités
internationalement, et ce bien souvent par les mêmes patrons. »
L’interdiction des licenciements est donc une mesure transitoire permettant, en donnant aux travailleurs du privé un statut existant déjà dans la fonction publique, de maintenir l’emploi sur site... Et c’est justement aux salariés de Wirlpool qu’il faut le dire ! Et dans ce cas précis où cette boîte ne vise qu’à faire davantage de bénéfices en délocalisant la production la solution c’est l’expropriation des actionnaires qu’il faut imposer, sans indemnités ni rachat... puis la poursuite de l’activité sous le contrôle des travailleurs...
Tout le pouvoir aux travailleurs !