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Cependant, un officier anglais des services secrets est plus circonspect ce matin :
10h38 CET
« Dans le contexte actuel, en dépit de toute évidence qui puisse apparaître, parfois susceptible de faire l’objet de manipulations, il faut se poser la question de la motivation de Bachar el-Assad à faire une chose pareille, à ce moment particulier quand il obtient des victoires à travers le pays. Quelle serait alors sa motivation de provoquer la condamnation de la communauté internationale à ce moment
précis ? », s’est interrogé Charles Shoebridge, spécialiste en sécurité et ancien officier des services secrets britanniques, sur RT.
Effectivement, c’est absure, et la bonne version est probablement celle-ci :
10h08 CET
Le porte-parole de la Défense russe a déclaré que l’aviation syrienne avait détruit un entrepôt où l’opposition dite « modérée » gardait des stocks d’armes chimiques dont certaines devaient être envoyées en Irak.
« D’après les données du contrôle russe de l’espace aérien en Syrie, le 4 avril de 11h30 à 12h30 [heure locale], l’aviation syrienne a frappé un entrepôt d’armes chimiques et d’équipement militaire des terroristes, situé dans l’est du village rebelle de Khan Cheikhoun », a déclaré le porte-parole de la Défense russe, Igor Konachenkov.
« Dans cet entrepôt se trouvaient des ateliers pour la production de bombes chargées d’explosifs toxiques. Depuis ce grand atelier, les terroristes envoyaient des munitions contenant des substances chimiques en Irak. Leur utilisation a été prouvée maintes fois par les organisations internationales, ainsi que par les autorités irakiennes », a-t-il poursuivi. Ces mêmes munitions chimiques avaient été utilisées par des rebelles lors de l’attaque chimique d’Alep en 2016, a fait savoir le porte-parole de la Défense russe, qui avait participé à l’enquête de l’année dernière.