Effectivement, si Mélenchon gagne, la portée de ce vote, motivée par le rejet « utile » de Lepen sera cependant toute autre que le vote « utile » Hollande ou Chirac, parce qu’il est porteur d’alternative et d’une dynamique nouvelle en France.
Ce coup de tonnerre dans le beau ciel bleu horizon de l’UE aurait une double répercussion : l’UE et les USA, contrairement à qu’on peut lire, y verrait une menace pour les privilèges des 1% et donc attaqueraient par tous les moyens ce « modèle français de rupture ». Et là il est clair que le vote ne suffira pas, et l’issue dépendra de la mobilisation populaire, des luttes. Il faut s’y préparer.
Pour le moment, nous n’en sommes pas là, mais le processus, s’il se déclenche, sera de grande ampleur,, à la hauteur des enjeux de changement. Rien n’est joué et personne ne peut savoir à l’avance comment les choses se développeront.
1936 sans les grèves, il n’y aurait pas eu de conquêtes sociales. C’est toute la différence entre un vote « pour le système » et un « vote populaire de changement réel ».
D’un autre côté, ce qui se passe en France fera boule de neige et pourrait initier un réveil des peuples. Et c’est aussi pour ça que la clique de l’UE et des USA, même en étant membre de l’UE, ne le tolérera pas. Mais ce vote est aussi expression d’un nouveau rapport de force, d’un refus de marcher comme on nous l’intime...