Le programme de Jean Luc Mélenchon est inapplicable dans le cadre des traités européens. Alors, pour se sortir de ce guêpier, Mélenchon indique vouloir « désobéir » à l’UE et instaurer un rapport de force. Il ne fera pas comme Tsipras, c’est à dire se coucher devant l’UE, parce que la France est un grand pays. Il faudra donc « désobéir » et appliquer un « rapport de force ».
A ce stade de mon commentaire, tous le sympathisants de la FI sont toujours d’accord puisque l’enjeu de la mise en route du programme de Mélenchon ne peut pas s’exonérer d’une désobéissance aux traités et à l’UE. Même les sanctions de la CJUE, pour non respect des traités, ne seront pas prises en compte. La France insoumise désobéira à cette cour de justice. La France est forte et rien ni personne ne pourront l’empêcher de manoeuvrer à sa guise. Voilà, théoriquement, la posture de Jean Luc Mélenchon et l’hypothèse que suivent ses sympathisants.
En ce qui concerne le remboursement de la dette française, soit 50 milliards annuellement, il n’est nullement question de désobéissance. En ce qui concerne la montant de cette dette de plus de 2000 milliards d’euros, il n’est pas question de désobéir aux créanciers de la France. Qui sont-ils ces créanciers ? Des banques privées, des fonds de pension ? Le remboursement de la dette et la dette elle même plombent notre pays. Elle est à l’origine du programme d’austérité que nous vivons.
Que dit Méchanlou et la FI au sujet du remboursement de la dette ? Rien ! Absolument rien ! Quand il s’agit de « désobéir » aux créanciers de la France, quand il s’agit d’instaurer un rapport de force avec eux, Méchanlou fait dans son pantalon ! Les sympathisants de la FI en oublient même qu’il sont des insoumis et baissent à leur tour leur froc.
la désobéissance et le rapport de force sont à géométrie variable chez les insoumis !
Les balivernes de la « désobéissance » et du « rapport de force » cela va un peu. Mais dès que l’on gratte le vernis, dès que l’on parle de désobéir aux créanciers c’est tout le monde aux abris, c’est, « mais vous n’y pensez quand même pas » !
Il y a désobéissance et désobéissance ! On fanfaronne et on se couche !