Le catholicisme n’est pas une communauté en France, c’est un religion, ou ce qu’il en reste en tout cas après 228 ans de meurtres massifs (sous le coup d’état de 1789, les massacres de Vendée par exemple) et de persécution (sous les républiques maçonniques). De surcroît, en France, que l’on se revendique catholique ou non, le christianisme reste le fondement de notre culture, le prolongement de l’héritage celte et gréco-romain qui fonde notre civilisation. Sans christianisme catholique, pas d’universalisme, pas de droit de l’homme et compagnie, pas de France tout simplement. Le judaïsme, dont le christianisme universaliste s’est écarté pour se constituer en opposition à ses principes exclusifs (au sens d’exclure les autres et de hiérarchiser les races -les élus et les serfs de ces élus), est lui à la fois une religion et un communautarisme. La communauté juive se définit elle même religieuse et raciale (transmission de ce caractère par le sang de la mère, pas par le baptême offert à tous par exemple, ce qui est l’illustration du libre arbitre accordé à l’homme propre au catholicisme).
Il est toujours surprenant de constater combien certains français rejettent en même temps l’idée même de catholicisme -dont ils sont pourtant le produit- et se prévalent des valeurs chrétiennes élémentaires (tolérance, universalisme) pour les critiquer. Les mêmes d’ailleurs, acceptent sans sourciller que des ministres communautaristes et ouvertement au service de leur communauté (Fabius -Al Nosra qui massacre des chrétiens d’Orient fait du bon boulot, Strauss-Kahn, se demandant chaque matin ce qu’il pourrait faire de bon pour Israël par exemple), ce que l’on ne peut guère leur reprocher d’ailleurs, tandis que l’on attendrait des institutions françaises qu’elle ne laissent pas des étrangers à la communauté nationale (la nation française) diriger le pays pour leurs intérêts particuliers (communautaires).
Mais bon, il est bien connu que la république maçonnique est tolérante avec la persécution de tout ce qui fait l’identité de la France (culture gréco-romaine effacée progressivement des enseignements scolaires, catholicisme persécuté et caricaturé, patriotisme ostracisé et stigmatisé) et bienveillante avec les cultures, les communautés, les religions et les idéologies qui contribuent à effacer des mémoires l’idée même de France, de culture et de nation française.