Le ministre russe des Affaires étrangères a mis en cause
l’impartialité d’une mission de l’Organisation pour l’interdiction des
armes chimiques (OIAC) en Syrie.
Quelques heures après
l’annonce, par les experts de l’OIAC, des résultats de leur enquête sur
l’incident chimique à Khan Cheikhoun, le ministre russe des Affaires
étrangères Sergueï Lavrov a mis en cause l’impartialité de cette
mission, critiquant que les missions d’enquête avaient été toutes deux
dirigées par les Britanniques.
« Nous faisons face à
un événement inhabituel : les deux équipes, chargées de mener une
enquête sur l’incident chimique de Khan Cheikhoun, sont dirigées par les
experts de nationalité britannique. Cela contredit les principes d’une
organisation internationale. »
Faisant allusion à
l’incident chimique qui s’est produit à Khan Cheikhoun en Syrie, Sergueï
Lavrov a déclaré que cet événement était exploité par certaines parties
pour accuser et condamner Bachar Assad.
Ce n’est pas la première
fois que Sergueï Lavrov dénonce le fonctionnement de la mission de
l’OIAC. Vendredi 14 avril, le chef de la diplomatie russe a déclaré
qu’il était inacceptable que l’OIAC analyse l’incident de Khan
Cheikhoun, à distance.
Une enquête dirigée par des Britanniques est suspecte : La Grande Bretagne est un alliée zélé des US, le gouvernement anglais vient de proposer son aide aux USA pour bombarder la Syrie. L’histoire se répète : après l’Irak voici la Syrie pour ses hydrocarbures.