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Commentaire de Pimpin

sur FRONT NATIONAL : Les chiens ne font pas des chats ! par Léon LANDINI, résistant FTP-MOI, président du PRCF


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Pimpin 22 avril 2017 14:02

JEAN-BAPTISTE BIAGGI 


* OFFICIER DE LA LÉGION D’HONNEUR * 

 * CROIX DE GUERRE * MÉDAILLE DE LA RÉSISTANCE * 

* GRAND INVALIDE DE GUERRE * 

* MEMBRE DU CONSEIL NATIONAL DU FRONT NATIONAL * 

 

L’accaparement par la gauche et spécialement par le parti 

communiste dit français, de l’idée et du vocable de 

Résistance est un mensonge, une escroquerie. 


La résistance à l’Allemand a commencé en 1940 et plus 

particulièrement à partir du 10 mai 1940. 


Alors que les communistes, sur ordre de Staline allié à 

Hitler, désertaient comme Maurice Thorez ou sabotaient le 

matériel et le moral de l’armée française, nous avons résisté à 

l’invasion. 


(...)


Arrêté par la Gestapo en 1943, j’ai été interné à Fresnes 

puis au camp de Royallieu (Compiègne). 

Je me suis évadé du train qui m’emmenait à 

Neuengamme (camp de la mort). Il s’est agit d’une évasion des 

trains de déportés spectaculaire car nous avons sauté à 45 entre 

Châlons-sur-Marne et Bar-le-Duc. 

(...)


Mon chef de réseau, Alain Griotteray, a écrit un livre 

intitulé 1940 : la droite était au rendez-vous. Il y démontre que 

les premiers et sans doute les plus purs résistants étaient, à 

Londres comme en France, des patriotes et souvent des 

adhérents et des militants des mouvements nationaux d’avant- 

guerre. 

Si certains des dirigeants de ces ligues se sont égarés 

dans les rangs des « collabos », la plupart d’entre eux ont des 

états de services de résistants. Je ne veux citer que quelques 

noms mais qui sont, à mes yeux, des symboles : d’Estienne 

d’Orves, Henri d’Astier de la Vigerie, Piron, Bénouville, 

Groussard, Vallin et tant d’autres, brillants ou obscurs soldats de 

la vraie France. Et d’où venait de Gaulle lui-même, sinon de 

cette droite tant décriée ? 

En revanche, les Doriot, Déat, Faure, Spinasse, 

Frossard, Laval et compagnie ne venaient pas précisément de 

droite, sans parler des dirigeants communistes qui, jusqu’au 22 

juin 1941, date de l’invasion par Hitler de l’Urss de Staline, avec 

lequel il avait signé le honteux pacte germano-soviétique et 

partagé la malheureuse Pologne, n’ont cessé de servir les 

intérêts allemands et réclamé de la Gestapo la parution de 

l’Huma ! 

Aujourd’hui encore, bien que les rangs des résistants se 

soient bien éclaircis, je reste persuadé qu’il y a plus de résistants 

au Front national que dans toute la gauche réunie. 

(...)

* Les professionnels de la haine et les profiteurs qui 

réveillent de nos jours l’esprit de vengeance que l’on pouvait 

concevoir, sinon excuser, dans les mois ou les années qui ont 

suivi l’occupation, m’inspirent une antipathie qui ne cesse de 

grandir au fur et à mesure que leur arrogance et leur nocivité 

s’accroissent. 

Certes, les gestapistes ont bien mérité leurs douze 

 balles et tout le monde en est d’accord, mais la France a besoin 

de tous ses enfants, même de ceux qui se seraient trompés, 

erreurs toujours difficiles à définir. 


La réconciliation des Français est une très noble tâche à 

laquelle nous devons tous nous atteler ; si l’on veut servir la 

France, il n’y a pas de tâche plus urgente. La patrie française n’a 

jamais été aussi grande et rayonnante que lorsque les Français 

ont été rassemblés et réconciliés. 


Le Front national a toujours voulu cela et le veut 

aujourd’hui plus que jamais. 

 

Grenoble 15 mai 1993



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