@Pie 3,14
"Ce qui signifie clairement que vous ne en
« foutez-pas » des homos..."
Misérable
procès d’intention
Ce
dont, nous ne nous foutons pas, c’est de l’institution du mariage, en tant que
rite de passage, qui ne doit pas être singé à des fins purement provocatrices
et subversives.
Au
printemps 2004, le trimestriel Regards publiait une interview d’un
certain Didier Eribon – un philosophe, nous dit-on, mais j’ai cherché en vain son
nom entre Eratosthène et Feuerbach. De cet entretien, j’ai retenu deux phrases,
assez significatives, me semble-t-il :
« La
revendication du mariage, souvent présentée comme réactionnaire, est en fait
plus subversive que le discours de la subversion. Elle a un effet de
déstabilisation de l’ordre familial, sexuel, du genre, beaucoup plus
fort que la subversion incantatoire. »
Ces
gens ne pouvaient se contenter du PACS, puisque leur but avoué était de
dynamiter la société. Du coup, on comprend mieux que Florian Philippot n’ait
pas voulu se commettre avec cette chienlit
Naturellement,
ce langage a été abandonné quand a commencé à se profiler la perspective d’un
vrai faux mariage, qu’il s’agissait de faire passer comme une légitime revendication
égalitaire de gens qui s’aiment.
Il ne
se trouva, évidemment, personne pour rappeler que le précurseur du mariage pour
tous était Lucius Domitius Ahenobarbu,
devenu fameux sous le nom francisé de Néron, qui épousa en public son giton
Sporus après son vrai mariage avec Poppée, célébré en 62 ap. J.-C.
J’aurais pu vous laisser l’innocent plaisir de
dérouler la litanie des insultes académiques – je vous en rappelle
quelques-unes : cafard, rat d’église, tartufe, cafard, cul-bénit,
bondieusard – et, in extremis, je me suis dit qu’il n’y avait pas de raison,
donc je précise que je suis agnostique.