@leypanou
L’Europe, absente du premier tour dans les débats, va revenir en force
car la carte des votes cumulés Le Pen-Mélenchon recoupe de manière
flagrante celle des Non du référendum de 2005.
C’est une nouvelle fois
un fossé de classe, social et idéologique qui apparaît : d’un côté une
caste qui a intérêt à la mondialisation, et qui réussit à rallier les
couches moyennes supérieures, « urbaines et éduquées » ; de l’autre, une
France populaire, ouvrière ou rurale, qui constitue la chair à canon de
la liberté de circulation des capitaux.
Comme hier au Royaume-Uni.
Et c’est bien cette révolte populaire croissante qui inquiète les
puissants. Ils essayent de l’endiguer en réanimant régulièrement le
spectre de l’horreur et du cataclysme de la sortie de l’Union Européenne. C’est tout
l’enjeu du second tour.
Mais, après le 29 mai 2005 puis le 23 juin 2016, la désintégration de l’UE est quoi qu’il arrive enclenchée. Elle est en marche n’est-ce pas Mr. Macron ?!.