@pemile
Vous non plus, vous
n’avez rien compris ! Les œufs, ce n’est pas dans les prisons qu’on les casse. Peut-être
en Alsace, mais comme je ne suis jamais aller au trou, même pas pour incitation
é la haine raciale, je ne peux pas vous dire.
La prochaine fois qu’un
samedi, un dimanche ou un lundi de Pâques, vous irez à Strasbourg, Colmar ou
Hagenthal-le-Bas (niederhagenthal, en sabir local), circulez en bagnole
avec autant de pour mille que vous en pouvez supporter, avant le coma éthylique,et mettez un bourre-pif
au premier Rosco P. Coltrane qui vous interpelle. Vous verrez, il vous fera
visiter. Avec une demi-douzaine d’œufs en poche (cuits durs, les œufs, faut pas
avoir peur d’en avoir plein le futal), si la tradition se perpétue.
Maintenant, je vous
entends rire d’ici si vous êtes flic vous-même, mais le truc, tout le monde, ou
presque, le connaît, maintenant. C’est
même un gradé, le commandant Rovère, qui l’avait balancé sur France 2 ou 3, c’est
pas important, la télé c’est comme un flacon, c’est le contenu qui compte.
Alors le contenu, en
l’occurrence, je le dis pour ceux de nos lecteurs qui vivaient encore au Bangla-Dèche,
au Burkina Faso, en Papouasie- Nouvelle-Guinée ou en Bolivie, au moment des
faits, c’était le suivant : « Quand
on est à EDF, on a l’électricité gratos, quand on est à la senecefe, on voyage
à l’œil, et quand on est flic, on a le droit de conduire bourré ».
Je
reste, cher Monsieur, à votre entière disposition, etc., et c. etc., j’ai assez
confiance en vous pour vous délivrer des salutations en blanc, à compléter à
votre guise.