@Pie 3,14
MDR, le brexit et Trump aussi ont contre eux une « société civile qui s’organise » ; et puis après, il y a des élections.
SI ce que vous dites sur l’UE devait être vrai, il n’est pas impossible qu’on assise à un hongriexit...
Le pen propose très exactement un retour aux valeurs de troisième république et ce sont les sociologues spécialistes de gauche qui l’écrivent, tout en expliquant que « ce n’est pas possible parce que ce n’est pas moderne ».
Par ailleurs, son électorat est fort dans les zones traditionnellement très attachées à l’égalité et à la liberté, si on en croit les démographes comme Lebras. L’électorat Macroniste est important là ou les gens croient aux hiérarchies sociales, aux inégalités entre les hommes. Celles qui votaient royaliste quand ce vote existait encore.
Remémorez vous les cartes d’antan, Il y a un vote Le pen là où il y avait des Gaullistes ou des communistes.
Le vote Macron est fort là ou dominaient les deux partis qui partagent le triste privilège d’avoir les composantes populaires les moins importantes : modem socialistes.
En cela, Zemour a partiellement raison : il y a les prémices d’un vrai vote de classe. C’est l’histoire du gaullisme que d’avoir réunis les français au delà de ce type d’appartenance,- dans l’intérêt du pays.
Macron est le candidat qui veut institutionnaliser ce clivage et institutionnaliser un apartheid social.
C’est le candidat non même pas de la haine, mais du mépris de l’autre.