@Frau Makrel
Ah, vous revoilà, vous, la retraitée de la Stasi ? Vous allez avoir de mes nouvelles, dans pas longtemps !
Pendant que je vous tiens, Lavigue, ça devrait vous dire quelque chose. D’autant que ça, s’est passé un peu chez vous. Sigmaringen, c’est bien chleuh, comme douar ? D’un château l’autre, vous y êtes ? Ferdinand, Lucette - elle aura 105 ans le 20 juillet, si elle tient jusque-là - les medias ne parleront d’elle seulement si elle devient doyenne de l’humanité.
Et ils parleront de Lucette Almanzor, les fumiers. En fait là-bas, dans le Bade-Wurtemberg, ils étaient quatre Ferdinand, Lucette, danseuse, née Almanzor, le chat Bébert et Robert Le Vigan, dit La Vigue, qui avait eu son heure de gloire avant-guerre, notamment en jouant Jésus dans Golgotha, de Julien Duvivier,
Et vous savez qui tenait le rôle de Ponce Pilate ? Je ne sais pas pourquoi, je vous demande ça, comme si une Allemande de 2017 pouvait s’intéresser à autre chose qu’au porno, jean Gabin !..Du coup, ça vous dit rien non plus La Grande évasion, Gabin, von Stroheim, Fresnay ? Vous me direz Stroheim war Osterreicher, mais en 45, Allemand Autrichien, c’était tout un.
Et, Fous allez Foir comme le monde est betit’... Tandis que La Vigue se mourait dans la misère, en Argentine - vous connaissez, ça l’Argentine, c’était plein de gombadriotes à vous à la fin d e la guerre - Pierre Fresnay enregistrait -ils ont omis dans Wikipedia, ça peut arriver - « Les poèmes de Fresnes » de Robert Brasillach, fusillé le 6 février 45, au fort de Montrouge. Et le disque était édité par la Société d’études et de relations publiques (SERP) la PME fondée par Jean-Marie Le Pen, en 1963.
Tout ça ne nous rajeunit pas...