Je récuse que le peuple soit moutons. [...]
La démocratie est le leurre parfait qu’ils ont inventé : un peuple
ignorant et manipulable, arrosé tous les cinq ans avec un engrais de
flatterie et de fausse connivence.
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à l’auteur,
En dehors du « leurre » démocratique, vous verriez quoi ?
De fait, des comportements moutonniers s’observent bien dans les démocraties : en France, on vient d’avoir à peu près 40% des électeurs fanatisés au premier tour, d’un côté par le Chavez de La France Soumise, et de l’autre par la Madone du FN, C’’est très inquiétant. Ces gens-là n’ont pas voté par élimination critique de ce qui menacerait les libertés, mais par adhésion naïve et enthousiaste à des idéologies totalitaires, par identification à des figures prophétiques et charlatanesques. C’est un processus tout à fait comparable à celui qui s’observe, par exemple, dans la radicalisation islamique.
Imaginons une extension, au-delà de 50%, de cette propension à la crédulité aveugle. Cela donne l’Allemagne nazie, l’Italie fasciste ou la Turquie d’Erdogan. Et là, on est loin, du « leurre » démocratique, mais très proche, dans la pure abjection, de la dialectique hégélienne du loup et du troupeau.
Que Macron soit un Hollande bis et un parfait crétin(*), cela ne fait aucun doute. Est-il plus dangereux que le Chavez psychotique de La France Soumise ou l’héritière de la dynastie Le Pen, il est très évident que non, et c’est ce qui fait que je ne vois pas d’autre solution que l’envoyer se casser la gueule à l’Elysée.
(*) J’entendais tout à l’heure Macron définir son adversaire comme une « nationaliste ». Dans la sottise, on ne peut pas faire pis : l’idéologie du FN, c’est celle de la collaboration et de la Révolution nationale de Pétain. Drôle de nationalisme !
Soumission à la logique fasciste d’un côté, soumission à l’islam des Frères et des salafistes de l’autre.
Et ce curieux animal, en Picardie, d’évoquer la bataille de la Somme, et la guerre qui nous tomberait dessus, comme en 14, si on redevenait « nationaliste ». Il serait pourtant bien temps de le redevenir un peu, nationaliste, mais cela impose d’en finir de toute urgence avec cette résurgence du fascisme qui commence en 81 avec l’élection d’un homme à la francisque dont la seule réussite incontestable aura été de ressusciter, pour satisfaire sa nostalgie, une faction d’extrême droite alors en pleine décrépitude.