Je pense que certains pays auraient aimé avoir un pouvoir totalitaire de cette sorte !
Et ce qui est curieux, c’est que d’autres, aussi nombreux, lui reprochent d’être la voiture balai du « système » !!
Personne n’est fanatisé à la Fi Monsieur Labrune ; il ne faut pas confondre fanatisme et enthousiasme, et je ne doute pas que vous savez la différence !
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@alinea

J’ai souvent expliqué, parce que c’était mon boulot, la littérature du XVIIIe siècle, celle des encyclopédistes en particulier, et les mots « fanatisme » et « enthousiasme » y sont toujours à peu près synonymes, l’un remplaçant l’autre pour éviter la répétition.
Voulez-vous un exemple ? L’article « Christianisme », dont je vous recopie ci-dessous un extrait. Dans ce cas particulier, la notion d’enthousiasme sert à donner une image plus concrète et parlante des manières d’apparaître du fanatisme  :

« Vous me direz peut-être que le meilleur remède contre la fanatisme et la superstition serait de s’en tenir à une religion qui, prescrivant au coeur une morale pure, ne commanderait point à l’esprit une créance aveugle des dogmes qu’il ne comprend pas ; les voiles mystérieux qui les enveloppent ne sont propres, dites-vous, qu’à faire des fanatiques et des enthousiastes. »

Par ailleurs, je vous accorde bien volontiers, parce que je sais toujours reconnaître mes torts, que vous avez raison sur le premier point. Certes, on se sera beaucoup moqué d’un Mélenchon admirateur de Chavez à qui les réactionnaires -dont je suis - reprochaient de mettre en oeuvre le plus imbécile des dogmatismes politiques. Eh bien, nous nous sommes lourdement trompés. Force est de reconnaître que les graines semées par ce « brave socialiste » auront quand même fini par générer les plus beaux fruits, et le Venezuela de Maduro, dont l’économie s’est admirablement diversifiée, qui est désormais à la pointe dans tous les domaines de la recherche fondamentale et des nouvelles techologies, est bien devenu, effectivement, le fer de lance de l’économie sud-américaine. Les conflits sociaux qui y avaient si longtemps et si cruellement divisé les populations n’y auront désormais plus de raison d’être.
Je pense à ces beaux vers de Malherbe :
La moisson de nos champs lassera les faucilles,
Et les fruits passeront la promesse des fleurs.
Il les a écrits pour flatter un peu le roi Henri, sans savoir qu’un jour ils pourraient s’appliquer encore mieux au Venezuela de Nicolas Maduro. C’est un homme comme lui qu’il nous faudrait à l’Elysée - ou un Erdogan ! Mais là, il ne faut quand même pas rêver : commençons par nous convertir à la religion du Prophète. Ensuite, on verra bien.