@Croa
"Dans les conditions actuelles, en partant de l’hypothèse que tous les
opposants votent blanc ou nul, donc sans s’abstenir et soient
majoritaires, cela n’invaliderait pas la légalité de l’élection, en
cela, il y a aucune liberté de choix.
A un détail près, c’est que s’il y a bien légalité par le fait de la
loi présente, il y a pas légitimité par le fait du sens des votes
exprimés. L’expression portant sur la légitimité étant une chose
différente que la légalité.
Mais comme je ne cesse de le rappeler, en démocratie, du moins en
tout pays qui prétend être démocrate, le principe de base est que la
légalité découle de la légitimité, celle ci étant fondé sur la
souveraineté du peuple. Le contraire étant le propre de la dictature,
qui ne reconnaît pas la légitimité de la souveraineté du peuple, mais
seulement la légalité de celui ou de la minorité détenant la force
publique.
Autrement dit, un président et une assemblée élue avec une minorité
de citoyens face à une majorité d’opposants établit par les votes blancs
et nuls, est illégitime et la légalité se voit, de facto, remise en
question.
Par « chance », trop de gens confondent abstention, vote blanc, vote
nul et vote d’idiot utile consistant à voter l’un pour contrer l’autre,
sans que ni l’un, ni l’autre ait son adhésion."
Il n’y aucun suspens, Macron sera élu, l’important est qu’il le soit avec la légitimité la plus faible possible. Je voterai blanc ou nul.