@marceau
Ces gens, comme vous dites, étaient sur leur terre et y seraient restés sans ce « largage » aussi fou que lâche (« si nous avions la folie et la lâcheté d’abandonner l’Algérie... », ce sont les mots parmi des centaines d’autres de De Gaulle). Ils sont plus de cinq millions sans compter les Marocains et les Tunisiens. Ils arrivent sans cesse et demain, un proche demain, imposeront leur loi, ici.
Il s’agit d’une responsabilité collective. Ce qu’a décidé De Gaulle a été approuvé massivement par les Français. Comme les Allemands pour Hitler, le peuple français est comptable devant l’histoire. Au lendemain de l’indépendance algérienne, le Mal Juin a prophétisé la terrible sanction qui s’en suivrait.
Ce soir, l’oeuvre calamiteuse engagée par De Gaulle et ses sbires atteint son accomplissement avec l’élection de Macron. L’homme du grand capital international, qui nie l’existence de la culture française et accuse nos pères de crime contre l’humanité, cet homme va présider l’épisode terminal de notre histoire.
C’est maintenant que les Français vont savoir ce qu’est vraiment le terrorisme qu’ils vont devoir subir la dilapidation d’un royaume constitué en quinze siècles de labeur, d’ingéniosité et de sang versé.
Nous n’en sommes plus à savoir si le fascisme fut de gauche ou de droite. De droite, de gauche, quels adjectifs mesquins, nous sommes du même sang. Mais à s’acharner à renier qui nous sommes, nous avons renoncé à survivre. Quelle tristesse... Les crimes se paient. Parole du Livre vrai, devise des nationalistes irlandais : Let each man be paid his due...Let each people be paid its due.