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Accueil du site > Actualités > Politique > Macron, Le Pen, Dupont-Aignan : tous gaullistes ?

Macron, Le Pen, Dupont-Aignan : tous gaullistes ?

« L’Europe ! l’Europe ! L’Europe ! » 

On se souvient de cette interview de 1965. Un De Gaulle très en verve rabaissait les fervents partisans de la CEE au rang de cabris sautillants sur leurs chaises. Si la question de l’Europe demeure au premier plan des présidentielles, les cabris que sont nos candidats de 2017 n’en peuvent plus de se réclamer du général. A la moindre occasion, c’est à celui ou celle qui criera le plus fort : « De Gaulle ! De Gaulle ! De Gaulle ! » Que signifie cette gaullâtrie aiguë et unanime ?  De quel De Gaulle est-il question ? Savent-ils même de quoi ils parlent en proclamant le nom de l’inventeur de la démocratie démonarque ? 

Bien sûr il y a cette phrase de Malraux : « tout le monde a été, est ou sera gaulliste ». Il eût été plus pertinent de dire « a prétendu, prétend ou prétendra ». La formule est en soi très gaullienne en ce sens qu’elle manie habilement le langage, l’usage du futur ouvrant la porte à la survenue de ce qui ne s’est jamais encore entièrement produit. J’y reviendrai en guise de conclusion, mais en ce temps électoral où la politique n’est que discours, on peut se demander si le gaullisme n’est pas avant tout une posture de communication, en ce sens que c’est dans sa virtuosité verbale et son à-propos que De Gaulle a fait montre d’une indéfectible continuité.

Il est d’usage pour les historiens, de distinguer trois grandes périodes dans le gaullisme :

  • le gaullisme de guerre, qui a construit la légende ;
  • le gaullisme d’opposition, qui a développé une doctrine institutionnelle ;
  • le gaullisme au pouvoir, qui a instauré une forme de monarchie républicaine.

De ces trois périodes, la deuxième est la moins connue. Elle correspond à ce qu’on a appelé la traversée du désert, terme quelque peu épique qui ne s’accorde guère à la réalité dans la mesure où c’est à cette époque, entre 1946 et 1958, qu’un véritable mouvement gaulliste s’est formé, sous le contrôle, discret mais ferme d’un général bien décidé à revenir au pouvoir au moment opportun.

Le discours de Bayeux de juin 1946 a jeté les bases de ce qui allait devenir la Constitution de la 1958 et c’est à peu près tout ce que l’on retient de cette période.

Serait-ce là qu’il faudrait chercher la marque du gaullisme, permettant d’identifier un « vrai » gaulliste, de le distinguer du bonimenteur qui se réclame par opportunisme des idées du général ?

Première réserve, tout comme les mesures prises entre septembre 44 et janvier 1946, la « doctrine » de Bayeux n’est pas véritablement le fruit des réflexions de De Gaulle. Avant et durant la guerre, si De Gaulle a fréquenté cercles et personnalités politiques, il s’est gardé de s’engager et n’a rien écrit qui fût annonciateur d’une vision alternative à la IIIème République. Il s’est surtout intéressé aux questions militaires, partisan d’une modernisation de l’armement et d’une façon d’utiliser les blindés inventée non par lui mais par les Allemands. Parallèlement, dans son fameux ouvrage Au Fil de l’Epée, il a disserté sur les ressorts de l’autorité, sur le modèle du chef et la façon dont celui-ci commande avec efficacité. Mais il n’est pas question de réforme institutionnelle ni sociale.

L’inspirateur injustement méconnu de mesures prises dès 1944 comme le droit de vote des femmes, de l’association capital-travail et surtout du cadre constitutionnel exprimé à Bayeux est le Lt colonel de La Rocque, chef de la Ligue des Croix de Feu devenue Parti Social Français en 1936. L’essentiel de sa « doctrine » fut publié en 1934 dans son ouvrage Service Public. Critique virulent du système électoraliste de la IIIe République, La Rocque se voulait également au-delà du clivage droite-gauche, très anti-communiste d’un côté et en faveur d’une économie dirigiste et sociale de l’autre. Après-guerre, on retrouvera ces éléments dans les thèses majeures défendues par le mouvement gaulliste durant les années cinquante.

Durant la période suivante, celle de De Gaulle monarque républicain, le gaullisme a subi une nette inflexion.

D’une part l’idéal de grandeur nationale a vite été bousculé et la transformation de l’Empire colonial en une Communauté mettant la métropole à égalité avec ses possessions d’outre-mer ne verra jamais le jour, bien qu’approuvée massivement lors du référendum de sept. 58 instituant la Ve République.

Le revirement soudain et inattendu de De Gaulle à ce sujet a provoqué une fracture dans le camp gaulliste. Le combat pour la défense de l’Algérie française qui avait mobilisé les gaullistes au plus haut point, leur permettant de faire revenir De Gaulle au pouvoir, devint très vite synonyme de rejet du général pour la minorité qui n’accepta pas ce qu’elle considérait comme une trahison.

Qui était vrai gaulliste alors ? Ceux qui suivaient leur chef plus par obéissance aveugle que par conviction, quand bien ils tentaient de voir dans cette inflexion la marque d’un pragmatisme de haut vol bien qu’hermétique pour la plupart. Ou étaient-ce ceux, à l’image de leur chef de 1940, qui refusaient d’obéir.

Le rôle du Président 

L’évolution de De Gaulle ne se limita pas à la question de la Communauté. La Constitution de 1958 avait assigné au Président un rôle fort mais néanmoins distinct de celui du Premier ministre. C’est ce dernier qui était censé définir et mener la politique du gouvernement en concertation avec les ministres et le Président. Dans les faits, cela ne se passa jamais ainsi. De Gaulle régentait tout d’une main de fer, avec un Debré manquant d’estomac puis un Pompidou qui lui devait d’exister. Le référendum d’octobre 62, très contesté quant à sa licéité, permit d’étayer la pratique monarchique de la Constitution avec le passage à l’élection du Président au suffrage universel. Et puis il y eut ce qu’on a appelé la constitution de 1964, exprimée lors d’une déclaration du Chef de l’Etat. Il donna une interprétation très singulière des textes, affirmant encore plus le pouvoir du Président.

Là encore, qui est gaulliste ? Celui qui estime que la Constitution originelle avait défini un partage équilibré de la gouvernance, conférant au Président un rôle de garant et d’arbitre ? Ou bien celui qui, « parce que c’était De Gaulle », se satisfait de ce dévoiement vers une pratique monarchique ?

De fait, y-compris celui qui dénonça le « coup d’état permanent », tous les successeurs du général ont gouverné selon la constitution virtuelle de 1964, hormis durant les trois périodes de cohabitation. Le gaullisme de nos actuels candidats ne semble pas différer à cet égard, tant la soif du pouvoir est grande, tant la démocratie est devenue une machinerie manipulatoire et confiscatoire de la souveraineté populaire.

Autre grand thème du gaullisme au pouvoir, celui de l’atome. De Gaulle est l’homme de la bombe atomique française et le promoteur de l’énergie nucléaire.

La bombe fait l’objet d’un consensus. Elle fut et demeure présentée comme la garantie majeure de notre souveraineté. Pourtant, l’argumentation se heurte à un autre aspect de la politique gaullienne, le rapprochement avec la Russie (De Gaulle parlait ainsi de l’URSS).

La bombe fut conçue en pleine guerre froide, temps où le seul ennemi pouvant nous menacer militairement était l’Union soviétique. Or De Gaulle, déjà durant la guerre, n’a eu de cesse de rechercher de bons rapports avec nos anciens alliés russes, ce qui ne manqua pas d’irriter Britanniques et Américains. Dans une telle perspective diplomatique, que justifiait les investissements considérables dédiés à une bombe que nous n’avions aucune envie, aucune raison de faire tirer sur les Russes ? La grandeur nationale, répondraient en chœur nos candidats « gaullistes ». Sur ce point en effet, pas de variante, tous restent attachés à cette arme terrifiante qui nous coûte cinq milliards par an depuis 56 ans.

Pareillement pour le nucléaire. Macron, Le Pen, Dupont-Aignan, aucun d’eux ne remet en cause le recours à cette source d’énergie si dangereuse et polluante.

L’atome est donc un point fort et clair d’appartenance au gaullisme. Sur ce plan au moins, nos candidats parlent vrai.

Mais sur l’Europe, évoqué à cris de cabri, au début de cet article ?

Macron ne veut rien changer. On garde l’euro, on garde les institutions. En revanche, le nouveau duo Le Pen – Dupont-Aignan remet en cause la mécanique monétaire en vigueur, avec ce concept dual de monnaie courante / monnaie commune, et plaide pour une transformation des institutions actuelles de l’UE dans un esprit souverainiste, qui pourrait déboucher sur un « frexit » si les négociations avec les états membres n’aboutissaient pas

Où sur ce point est le gaullisme ? Qui peut à juste titre s’en réclamer ?

Macron et les partisans de la forme actuelle des institutions de l’UE pourront arguer que De Gaulle, pour attaché qu’il fut à la pleine indépendance nationale, n’a pas stoppé le processus de construction européenne. L’épisode de la Chaise Vide aurait pu aboutir à une sortie de la France de la CEE, ce qui aurait brisé l’édifice européen en sa toute jeunesse. De Gaulle, ronchon, méfiant à l’égard des Anglais, hostile à l’idée d’intégration, de fédéralisme, est tout de même resté dans l’Europe. Et pragmatique comme il aimait le rappeler à chaque occasion, insistant sur les « réalités » qui doivent orienter la politique, l’on peut imaginer De Gaulle aujourd’hui, mitiger sa fermeté pour peu à peu s’ouvrir à une communauté davantage en phase avec le processus très « réel » de mondialisation.

En revanche, Marine, comme son potentiel futur premier ministre, ne voient pas du tout le général se satisfaire de la situation à laquelle nous sommes arrivés. Soucieux avant tout de la souveraineté nationale, de la place majeure de la France dans le concert des nations, comment De Gaulle aurait pu accepter l’abolition des frontières, la disparition du franc, l’existence d’un droit européen supranational et la bureaucratie qui va avec ?

Les migrants

De la même manière, notre nouveau duo n’hésitera-t-il pas à brandir celui qui fut sagesse tout autant que patriotisme pour fustiger le laxisme à l’égard des migrants. Comment le général accepterait ce nouveau mode d’immigration sauvage ? Comment pourrait-il rester sans rien faire face à un tel « tohubohu », ne rien faire quand des zones entières du territoire sont dépossédées de leur tranquillité par une « chienlit » prête à tout pour gagner la perfide Albion ?

A cela, Macron pourrait répondre qu’en 1963, un rapport d’experts commandé par l’Elysée avait mis en garde l’Etat contre le recours massif de main d’ouvre nord-africaine réclamé par les constructeurs automobiles. Mais le jeune conseiller Balladur chargé d’instruire le dossier passa outre : production à bas coût d’abord ! De Gaulle aurait pu trancher en sens contraire…

L’indépendance diplomatique

Dans une dissertation frisant parfois l’hagiographie à la Mauriac (cf sa biographie de De Gaulle), l’ex futur homme providentiel Asselineau démontre à coups de qualificatifs guerriers - « fin tacticien », « génial stratège militaire », « grand soldat avisé » etc. - que le général ne saurait être accusé de faiblesse face à la construction européenne. De Gaulle aurait eu en tête une Europe française qu’il a manqué de peu d’instaurer – il n’est pas dit comment – grâce à sa ténacité et au succès médiatique de ses déplacements et actions diplomatiques : reconnaissance de la Chine Populaire, visites en URSS, au Mexique, au Canada etc. De Gaulle a gêné, a fait les unes de la presse internationale à chacun de ses déplacements, à chacune de ses déclarations mais concrètement, quel retentissement cela a-t-il eu au plan concret des échanges commerciaux ? Nos voisins plus discrets, Allemagne, Italie, Royaume Uni, n’ont pas eu de De Gaulle et cependant, pour ne prendre que l’exemple des échanges avec la Russie, ils nous dépassent.                                           « Vive le Québec Libre ! » fait partie des moments anthologiques du discours gaullien. Le Québec est-il devenu indépendant pour autant ? Fait-il plus d’affaires avec nous qu’avec son voisin les USA ?

Une fois encore, où est le gaullisme en diplomatie ? Nos candidats répondront en chœur : pragmatisme et défense de la souveraineté. Est-ce propre au gaullisme ? N’est-ce pas plutôt la raison d’être de toute diplomatie ?

Pourquoi De Gaulle

En vérité et nous en venons à ce qui explique en partie ce regain de gaullisme, proche d’une ridicule « gaullâtrie », ce qui fascine nos candidats, les trois concernés par le 2e tour, mais aussi Mélenchon et Asselineau : le génie du verbe et de la communication dont a fait preuve le général tout au long de sa carrière, s’améliorant au fil des ans avant de péricliter assez brusquement lors de son dernier « coup », le référendum de 1969. Son sens aigu de la formule, ses raccourcis hermétiques – « un certain sens de la France » - son aplomb pour démontrer aujourd’hui le contraire de ce dont il avait convaincu son auditoire la veille, sa posture royale faisant de son physique un instrument presque rituel, tel le grand orgue qui aurait fait le contrepoint d’une homélie de Bossuet à Notre Dame. L’ombre du grand virtuose de la politique française d’après-guerre ne laisse donc de planer. Et en ces temps où la caste politicienne est parvenue à s’identifier à sa caricature, le recours à De Gaulle est perçu, faut-il croire, comme un précieux secours.

Dire « comme disait le général » ou « moi qui suis gaulliste » c’est préparer cérémonieusement son auditoire de paroles frisant le sacré, c’est la clochette du servant de messe qui annonce le mémorial de la cène, la consécration du pain et du vin. Et cela peut aller plus loin encore, mais au prix du ridicule : Mélenchon lyrique, place de la République, qui se compare lui-même à De Gaulle ou Macron les bras en V qui vocifère comme un goret qu’on égorge, piteusement applaudi sur commande tweetée …

Mais il y a, me semble-t-il, une explication plus prosaïque, plus pragmatique et donc pas moins gaullienne, à cette gaullomania qui restera une des marques des présidentielles de 2017.

Plus gaulliste que moi tu meures

A la suite de Napoléon, De Gaulle est devenu le personnage historique préféré des Français. De Gaulle lui-même aurait eu cette phrase sur Bastien-Thiry, dont il avait refusé la grâce : « Les Français aiment les martyrs et ce Bastien-Thiry mérite d’en être un. »

Sa déroute précipitée, moins d’un an après son incroyable retournement de situation de la fin mai 1968, a parachevé le mythe De Gaulle. Sans Waterloo puis Ste Hélène, il aurait manqué beaucoup pour que se construise la légende napoléonienne.

C’est ainsi, notre peuple a conservé cette part de romantisme, ce sens de l’épopée. Nos candidats, conscients du peu qu’ils ont à offrir d’eux-mêmes pour faire rêver les électeurs, ont donc intérêt à se parer du seul ornement royal que tolère la République. Le temps d’un mot, d’une phrase, ils coiffent le képi bi-étoilé et comme chacun d’eux en fait autant, l’effet s’annule. Somme faite de toutes choses, et pour paraphraser Coluche dans son sketch du Schmilblick « j’i suis autant gaulliste que toi, s’il ton pli ».


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70 réactions à cet article    


  • dejaegere 3 mai 2017 12:11

    L’actuelle campagne electorale ( mais pas que) aura a la fois ramene dans le debat public un attachement plus ou moins imaginatif au gaullisme et en meme temps une aspiration croissante a changer la donne fondamentalement gaulliste avec une 6eme Republique


    • marceau 3 mai 2017 17:09

      @dejaegere

      Etre gaulliste est une notion claire et précise qui recouvre un certain nombre de règles et de principes qui le définissent !


    • Et hop ! Et hop ! 4 mai 2017 08:28

      @dejaegere : De Gaulle a laissé une bonne image auprès des électeurs, donc les conseillers marketing des hommes politiques recommandent leurs clients de se dire gaulliste.


      Fillon qui a remis l’armée française sous commandement de l’OTAN se présente comme un gaulliste.

    • marceau 4 mai 2017 14:30

      @Et hop !

      C’est Sarko qui a réintégré la France dans l’OTAN, pas Fillon !



      • Et hop ! Et hop ! 4 mai 2017 08:29

        @Bartneski


        Il faut faire un article sur AgoraVox.

        Marine Le Pen a fait allusion au paradis fiscal où M. Macron aurait pu dissimuler ses 3 millions d’EU de gains chez Rothschild, en plus de possibles rétrocommissions quand il a facilité l’absorbsion d’Alshtom par General Electric, et le vente des aéroports de Nice et Lyon à des financiers chinois.

        Ca y est la preuve est disponible que Macron fait partie des hommes politiques corrompus.

        Le Canard Enchaîné ne publie rien.

        Macron s’est créé au moins une société financière écran dans un paradis fiscal pour échapper au fisc. Il fait partie des hommes politiques corrompus qui fraudent le fisc. Il y a un fac-similé des statuts.


        http://www.zerohedge.com/news/2017-05-03/documents-indicate-emmanuel-macron-may-be-engaging-tax-evasion


        Plusieurs sites américains font état de documents relatifs à la création en 2012 par Emmanue Macron d’une société écran « La Providence limited », domiciliée dans l’île de Nevis, paradis fiscal dans les Caraïbes, et d’opérations avec la Carribean International Bank.


        http://animeright.news/zanting/documents-emerge-showing-emmanuel-macron-committed-tax-evasion




      • Cazeaux Cazeaux 4 mai 2017 12:49

        @Et hop !

        Bravo et merci pour ces infos qui devraient être relayées au maximum !

        Il fallait bien que cet affidé du capitalisme « terminal » (voir mon article dans agoravox) mît son magot quelque part. Prétendre posséder moins de bien que Poutou avec les salaires et commissions qu’il a récoltés c’est se moquer du monde...mais pas de l’Etat, puisque l’Etat, c’est bientôt lui et d’ici-là, c’est son démiurge Hollande.

        Il est dommage que MLP n’ait pas pointé cet aspect du personnage : il danse dans la ronde criminelle des évasions fiscales des grands groupes et grosses fortunes. Transparency International évaluait en 2008 à 1000 milliards le montant détourné à l’échelle mondiale ! De quoi nourrir tous les nécessiteux de la Terre et de financer des industries éco-responsables.

      • marceau 4 mai 2017 14:34

        @Et hop !

        Surtout macron était bien ministre de l’économie lorsque SFR fut vendu à Drahi . Drahi qui possède BFMtv, Libé, l’Expresse, RMC........qui ont fait gratuitement la campagne/propagande de macron pendant toute la campagne !


      • Sozenz 3 mai 2017 13:49

        beaucoup de gaulliste n en portent que le nom.
        c est comme beaucoup de religieux qui eux aussi n en ont que le nom mais n appliquent aucun précepte , bien trop peu , ou n appliquent pas les principaux .et s habillent de petits détails futiles pour revendiquer l’étiquette .


        • Sozenz 3 mai 2017 13:54

          @Sozenz
          se revendiquer de gaulliste pour beaucoup c est se draper d un habit doré pour cacher ses pustules .


        • Cazeaux Cazeaux 3 mai 2017 15:57

          @Sozenz
          Oui et non ! 

          Merci de relire attentivement mon article, qui aurait pu être bien plus long car je n’ai qu’à peine effleuré les aspects économiques et sociaux, sans évoquer les références philisophico-religueuses de De Gaulle, l’ambigüité de ses rapports avec la notion de parti politique, et d’autres thèmes encore.

          En fait, il est bien plus facile de parler de De Gaulle que du gaullisme, pareillement de Napoléon que du bonapartisme, de Mussolini que du fascisme etc.
          Les questions que je pose : « où est le gaullisme ? » montrent le caractère assez hétéroclite de ce courant.
          De Gaulle, dans Au Fil de l’Epée, se rattache à la filiation du Prince de Machiavel, plaçant avant tout les qualités du chef, du gouvernant ; la prévalence des réalités (notion très présente dans les discours et écrits du gal) sur une quelconque doctrine.

          Pour être en phase avec ce qu’a dit maintes fois De Gaulle, il faudrait avoir l’honnêteté d’admettre qu’être gaulliste aujourd’hui n’a pas de sens. 

          • Ont été gaullistes, de 1940 à 1945, ceux qui l’ont choisi pour chef et ont combattu sous ses ordres.
          • Ont été gaullistes, plus tout à fait pareillement, ceux qui ont participé à l’aventure du RPF puis à la reconquête du pouvoir, de 1947 à 1958.
          • Ont été gaullistes (néogaullistes selon le point de vue de ceux qui n’ont pas suivi le revirement / Algérie), ceux qui ont participé aux dix années de monarchie républicaine, installant durablement un force politique de droite conservatrice qui a occupé une place majeure dans la vie publique entre 1959 et 1973. 

          Après, le courant avec Chirac et aujourd’hui, il est en passe de se fondre, tel le PS, dans une recomposition de l’ensemble de la classe politique.
          L’erreur, qui est aussi une forme de condescendance, consiste à écarter tel ou tel du label gaulliste selon un filtre très personnel.

        • marceau 3 mai 2017 17:06

          @Sozenz

          Avant de parler du gaullisme il faudrait savoir ce que recouvre ce terme , ce qui ne semble pas être votre cas !


        • Francis, agnotologue JL 3 mai 2017 13:50

          Macron, Le Pen, Dupont-Aignan : tous gaullistes ?

           
           Non ! Tous pétainistes.
           
          Le gaullisme est mort, notre ami Siatom a prononcé son oraison funèbre, ou ce qui y ressemble.

          • marceau 3 mai 2017 16:59

            @JL

            - Marrant ce que vous écrivez parce que De Gaulle, lors de sa période RPF (47/53,) fut traité de fasciste,de caudillo , pendant la campagne électorale, ses adversaires dessinaient des petites moustache, à la Hitler, sur ses affiches. pour faire peur
            - On constate que la même recette est utilisée pour discréditer MLP.
            - C’est la même farce qui recommence et qui devrait permettre de créer une union factice, contre un candidat que le système redoute.Ce fut De Gaulle, c’est maintenant MLP.

            - MLP comme De Gaulle sont les représentants d’un même courant politique d’une même idéologie prônant une alliance entre « la gauche du travail »( un parti à l’assise populaire élargie et fortement social) ,et de la droite des valeurs (défense de l’identité française et de ses valeurs). Voilà bien ce qui inquiète les tenants de l’oligarchie qui nous dirige et qui sont partisans eux d’une « droite du travail » (concurrence des travailleurs,libéralisme,mondialisme, réduction des avantage sociaux) et de la « gauche des valeurs » (mariage homos,pma,gpa,théorie du genre,immigrationnisme, négation de la Patrie et de toute identité).

            - Les deux courants sont irréconciliables et sont engagés dans une lutte à mort !


          • marceau 3 mai 2017 17:05

            @JL

            -Pour votre information c’est l’assemblée du Front pop qui donna les pleins pouvoirs à Pétain .La collaboration fut essentiellement une affaire de gauche, voir d’extrême gauche, d’antiracistes et de pacifistes.

            C’est donc bien la gauche qui fut pétainiste (Mitterand fit fleurir sa tombe chaque année lorsqu’il était Président de la République !


          • julius 1ER 3 mai 2017 17:27

            @marceau


            il faut arrêter avec la désinformation le Front Populaire s’est arrêté en Avril 1938 avec la démission de Blum qui voulait davantage de pouvoirs sans pouvoir les obtenir par ailleurs ... pour mettre en place de grandes réformes financières !!! 

          • Francis, agnotologue JL 3 mai 2017 18:27

            @marceau
             

             ’’La collaboration fut essentiellement une affaire de gauche, voir d’extrême gauche, d’antiracistes et de pacifistes.’’
             
            Oui, c’est ça. Et la Division Charlemagne, c’était comme chacun sait, un ramassis de gauchistes et gauchiasses !
             
            Et tous ces clodos qui avaient fait commerce avec les SS, qui avaient combattu sous l’uniforme avec eux contre l’armée russe, n’ont eu à la Libération que le sort qu’ils méritaient !
             
            En tous les cas, on sait maintenant grâce à vous, marceau, quel sera le programme d’Histoire dans les écoles françaises, si un jour, Le Pen accède au pouvoir.
             
             Humm, dites moi : ça ne vous gêne pas un peu, ce passé, pour traiter Macron de pétainiste ?

          • Cazeaux Cazeaux 3 mai 2017 19:58

            @JL
            Front populaire fini au sens de programme de gouvernement, certes. Il n’en demeure pas moins qu’en juillet 1940, c’est la chambre élue en 1936 qui a voté les pleins pouvoir et qui a donné mandat à Pétain de concevoir et proposer au vote, une nouvelle loi constitutionnelle fondée sur des principes nettement en rupture avec ceux de la IIIe. Il n’y a eu qu’une poignée de socialistes ET de communistes pour voter contre car il faudrait se souvenir qu’à l’époque, De Gaulle était un inconnu lors que Pétain, pour les hommes ayant connu les tranchées, jouissait d’un immense prestige, au-dessus des clivages partisans.

            C’est la réalité historique, attestée par des tonnes et des tonnes de documentation et de témoignages personnels.

            La division Charlemagne s’inscrit dans le combat jusqu’au boutiste des militants nationalistes qui ont rejoint le gouvernement pantin mis en place par les Allemands en septembre 44. Elle fut majoritairement composée des Francs Gardes, éléments armés de la Milice, en complément des survivants de la LVF et d’autres volontaires. Effectivement, il y avait parmi ces jeunes égarés nombre d’anciens militants de gauche. François Brigneau, tant cité comme l’un des anciens miliciens ayant rejoint le FN : il n’a pas rejoint l’Allemagne et donc encore moins la Charlemagne. Cet homme était ouvrier métallo issu d’une famille populaire de tradition gauchisante. 

            Quant aux « clodos », je ne vois pas à qui vous faites allusion car ceux qui ont trafiqué avec les Allemands, rien à voir avec la collaboration politique qui demanderait tout un développement, étaient plutôt des gens cossus ou des gangsters comme par exemple le sinistre Foccart, qui a rejoint la résistance tardivement pour éviter de se faire pincer par la police après avoir commis un assassinat crapuleux. Il s’est ainsi retrouvé à Londres, subordonné de Soustelle au BCRA. Foccart conservera ses relations dans le milieu, fournissant des tueurs de la pègre aux barbouzes utilisés à partir de 1961 pour combattre l’OAS. Foccart, conseiller de De Gaulle, de Pompidou puis de Chirac, homme sombre de la France Afrique, pas ce qu’il y a de plus glorieux dans l’épopée gaullienne...

            Et je pourrai continuer la liste des collabos crapuleux qui ont été blanchis quand on fusillait des gamins de 16 ans qui avaient adhéré à la Milice : Hersant, Schueller, Bettencourt, et tant d’argentiers qui ont continué leurs carrières d’affairistes en toute quiétude.



          • Francis, agnotologue JL 3 mai 2017 20:19

            @Cazeaux
             

             décidément, il est dangereux de faire de l’ironie sur les réseaux. Pourtant, ça me paraissait clair : marceau mélange les genres et amalgame en bon fasciste qu’il est, quand il écrit : ’’La collaboration fut essentiellement une affaire de gauche, voir d’extrême gauche, d’antiracistes et de pacifistes.’’
             
            Or ce que les gens comme lui qui ne font pas dans la dentelle, appellent extrême gauche quand ils ne disent pas gauchiasses, c’est dans leur esprit les partageux et les clodos.
             
            Vous comprenez ?
             
            Pour le reste, vous me permettrez de préférez la version de Julius 1er à la vôtre.
             
            Si Pétain a été condamné à mort, ce n’était pas le Pétain élu mais le Pétain ultérieur, celui en effet, de la collaboration ; il n’a pas été condamné pour ses faits commis avant qu’on lui eut confié les pleins pouvoirs, mais pour ses actes criminels du point de vue de la nation, commis après et durant cette période de pleins pouvoirs. Et ça fait une sacrée différence. Une différence que les frontistes gomment 70 ans après, pour réécrire l’Histoire ! C’est ça, le révisionnisme.
             
             

          • marceau 3 mai 2017 20:23

            @julius 1ER

            -Arrêtez la désinformation vous même. L’Assemblée qui a donné les pleins pouvoirs à Pétain était celle du Front populaire et c’est bien une majorité de gauche qui a voté pour Pétain.

            -Du reste parmi les collabos, la grande majorité était issue de la gauche, de l’extrême gauche, de la mouvance anti raciste ou pacifiste.

            -Blum s’est fait élire à la faveur de la crise de 29 aux USA qui provoqua une brusque cessation d’activité et une augmentation du chômage qui frappa durement la France au début des années 30.La gauche sortie du bois en promettant de créer des emplois.

            L’axe de cette création d’emplois reposait sur deux mesures .

            -L’expulsion des travailleurs étrangers qui travaillaient en France. Les polonais qui travaillaient dans les mines furent expulsés et durent retourner chez eux. St Exupéry dans son livre « terre des hommes » raconte sa rencontre , dans un train se dirigeant vers la Pologne de ces travailleurs polonais et de leur famille chassés de France pour laisser leurs emplois aux travailleurs français.Voyant la situation des enfants dormant sur des banquettes en bois, sans confort, il eut cette phrase célébre :« C’est Mozart qu’on assassine ».

            -La deuxième mesure consistait à réduire le temps de travail afin de partager, entre un plus grand nombre de salariés , les emplois existants ; semaine de 40 h (qui ne fut appliquée que dans les années 60), congés payés.


          • marceau 3 mai 2017 21:09

            @JL

            Mais Pétain était entouré d’hommes de gauche

            La gauche, toujours à se cacher la vérité lorsqu’elle est trop dure à supporter

            https://nidnim.wordpress.com/2015/07/24/liste-des-collabos-socialistes-radicaux-de-gauche-du-gouvernement-de-vichy/


          • marceau 3 mai 2017 21:21

            @JL

            -Doriot vous avez déjà entendu parler ?

            Député maire communiste de St Denis, Dirigeant des jeunesses communistes, fondateur du parti collabo PSF , s’engagea dans les SS pour combattre l’union soviétique.

            -Augier dit St Loup cadre socialiste chargé des Auberges de jeunesse s’engagea dans la SS

            -Paul Collette vous connaissez ? membre des Croix de feu (de de Laroque), d’extrême droite, membre de l’action française, d’extrême droite. Il perpétua un attentat contre Laval qu’il blessa, condamné à mort, Laval refusa qu’il soit exécuté, il mourut de sa belle mort à Paris en 1995 !


          • Francis, agnotologue JL 3 mai 2017 21:22

            @marceau
             

            ’’Pétain était entouré d’hommes de gauche’’’
             
            Vous voulez dire : de gauche comme Hollande ? Comme Macron ?

          • marceau 3 mai 2017 21:53

            @JL

            D’hommes qui étaient membres de partis de gauche. Je n’ai jamais sondé leur conscience !


          • Francis, agnotologue JL 3 mai 2017 23:51

            @marceau


            Wiki : ’’Jacques Doriot, ... homme politique et journaliste français, communiste puis fasciste. Il est, pendant la Seconde Guerre mondiale, l’une des figures de proue du collaborationnisme. Après son départ du Parti communiste français, Doriot fonde, en 1936, le Parti populaire français (PPF) et reprend le journal La Liberté, lequel prend position contre le Front populaire. Durant la guerre, Doriot est un partisan radical de la collaboration. Il contribue, ainsi, à la création de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF) et combat personnellement sous l’uniforme allemand sur le front russe, avec le grade de lieutenant.’’ (nb. c’est moi qui souligne)
             
            C’est ça, les turpitudes d’un arriviste sans repères, qui montrerait que le Front Populaire était collaborationniste ? Qui permettrait de dire comme vous le faites que ’’La collaboration fut essentiellement une affaire de gauche, voir d’extrême gauche, d’antiracistes et de pacifistes.’’ ???
             
            Vous avez une curieuse façon d’interpréter l’histoire, marceau ! Pfff !
             
            Et je vous le redis, lancer en 2017, de tels propos, 80 ans après les faits si complexes, où tout a changé sauf la vieille extrême droite, c’est complètement irresponsable, et je vous le dis : fasciste.

          • Cazeaux Cazeaux 4 mai 2017 01:58

            @JL
            Je suis d’accord avec vous sur le fait que la collaboration ne saurait être imputable qu’aux politiciens de gauche. En cette époque confuse, comment ne l’aurait-elle pas été ?, les clivages d’avant-guerre ont été bousculés. Entre juillet 1940 et juin 1941, l’on trouvait côte à côte aux carrefours et marchés de nos villes, militants fascisants et militants communistes distribuer des tracts en faveur de l’Allemagne, les uns par proximité idéologique, les autres par obéissance à la « ligne » définie à Moscou.


            Vous dites que que vous préférez la version de Julius1er à la mienne : en quoi ? 
            Il se contente d’évoquer la fin en 1938 du Front Populaire, ce que j’approuve ! 

            Pétain a été condamné pour trahison et intelligence avec l’ennemi (théorie fumeuse jamais confirmée par les historiens). Ce qui lui est essentiellement reproché aujourd’hui, un pouvoir non respectueux des principes républicains ainsi que les mesures contre les Juifs et la rafle du Vel d’Hiv n’a pas fait partie de l’acte d’accusation du procès. C’est curieux mais c’est ainsi. Comme il est curieux que ni De Gaulle ni Churchill ne s’émeuvent du sort des Juifs dans leurs mémoires de guerre.

            Enfin, vous parlez d’un révisionnisme frontiste : à quoi faites-vous allusion ? 
            La question du Mal Pétain est historique. Le FN est un parti politique qui présente une analyse et des propositions (lesquelles ont sensiblement évolué au fil du temps). Qu’on ait les meilleures raisons du monde pour s’opposer au FN est une chose mais l’affubler d’une réécriture de l’histoire n’a pas de fondement, cela d’autant plus que sur Pétain, De Gaulle ou l’Algérie, les avis divergent en son sein...des avis qui n’engagent que les personnes à titre privé.

          • Cazeaux Cazeaux 4 mai 2017 13:29

            @JL

            Qu’on puisse déplorer le revirement de Doriot, comme celui de tant de communistes aujourd’hui, cela ne doit pas en faire « un arriviste sans repères ». 
            Doriot, dit le « Grand Jacques » était une haute figure du PCF. Maire de St Denis, il jouissait d’une très forte popularité dans sa ville et au sein de son parti. Ses discours étaient les plus remarqués de l’époque, aucun tribun ne l’égalait. C’était, avec le style de l’époque, une sorte de Mélenchon, un virtuose du verbe.
             Sa popularité au PC faisait de lui un possible successeur à Thorez, sauf que...Doriot acceptait de moins en moins le diktat de Moscou dont il avait perçu peu à peu la nature totalitaire. En quittant le PCF, il a emmené la plupart de ses partisans et le PPF est vite devenu l’une des plus grosses formations politiques, rivale du PSF, radicalement opposé sur les questions de l’antisémitisme et des principes républicains. 

            La guerre installée, Doriot a glissé vers la cause de l’Europe nouvelle prônée par Hitler. Il l’a payé de sa vie. Pourquoi en rajouter en le traitant d’arriviste ? Qui l’obligeait, chef d’un puissant parti, à endosser l’uniforme pour rejoindre l’enfer du Front de l’Est en tant que combattant, pas dans un bureau. ?

            Parmi les collaborationnistes, il y a eu de pures canailles comme l’inspecteur Bonni, comme Bousquet, comme Hersant...ou comme Céline, tant aimé des intellos de gauche, qu’on a retrouvé caché dans un placard en Suède, après avoir suivi les fuyards à Sigmaringen.

            L’ADVERSITE NE DOIT PAS TORDRE LA VERITE OU ALORS ELLE SE MUE EN HAINE SANS RETENUE
            Puisque mon article parle de De Gaulle. Quand Darnand, le chef de la Milice et dernier patron de la police du régime de Vichy, a été condamné à mort, sa grâce a été demandée à De Gaulle par son ami résistant le RP Brückberger. De Gaulle a refusé mais a confié au père dominicain, ex corps franc ayant combattu sous les ordres de Darnand, le message suivant (en substance) : 
            « Cher Darnand, les circonstances rendent impossible que je vous accorde ma grâce. Mais de soldat à soldat, sachez que je vous conserve toute mon estime, toute mon admiration. etc. »


          • Francis, agnotologue JL 4 mai 2017 14:07

            @Cazeaux
             

            vous êtes bien obligé d’admettre que ce n’est pas un (Doriot) communiste qui a rejoint Hitler, mais bel et bien un (Doriot) anticommuniste.
             
            Alors, pourquoi soutenir ces mensonges qui n’ont d’autres buts que de salir la gauche, et qui nous feraient accroire que ce sont les anti-communistes, l’extrême droite donc, qui ont combattu Hitler ?

          • marceau 4 mai 2017 14:47

            @JL

            https://nidnim.wordpress.com/2015/07/24/liste-des-collabos-socialistes-radicaux-de-gauche-du-gouvernement-de-vichy/

            Voilà quelques exemples de la collaboration de la gauche.

            Quand un type de droite collabore on explique que la droite était collaboratrice.

            Quand un type de gauche ou d’extrême gauche collabore on ne doit pas dire que la gauche et l’extrême gauche était collaboratrices.

            On pourrait évoquer le rôle du PCF qui dénonça la guerre contre l’Allemagne nazie comme étant une guerre impérialiste, on pourrait évoquer les appels du PCF demandant aux jeunes français de refuser la conscription ou de déserter., on pourrait évoquer les sabotages qu’organisa le PCF dans nos usines d’armements (qui provoquèrent de nombreuses victimes parmi les soldats français), on pourrait évoquer des articles de l’Humanité qui dés Août /Septembre 40 appelaient à la fraternisation entre les ouvriers français et les soldats allemands.

            Mais non, bien sûr la gauche n’a pas collaboré !

            Lamentable !


          • Francis, agnotologue JL 4 mai 2017 15:00

            @marceau
             

             si vous voulez refaire l’histoire, refaites là bien : complètement, en tenant compte de ce que ce sont les vainqueurs qui ont écrit l’histoire.
             
             « L’Histoire est un mensonge que personne ne conteste » (citation authentique mais non exacte de Napoléon Bonaparte, qui aurait plutôt dit « L’Histoire est une fable convenue »).


          • Cazeaux Cazeaux 4 mai 2017 15:37

            @JL
            Je ne soutiens aucun mensonge, du moins je m’y efforce. 

            La guerre a changé la donne, c’est un fait. Ce qui est incontestable en matière de résistance intérieure est que :

            1. Les communistes ont soutenu le pacte germano-soviétique jusqu’à l’attaque de l’URSS par les Allemands le 21 juin 41. C’est ensuite, dans ce qui s’est appelé (eh oui) le Front National, qu’ils ont formé des réseaux de lutte armée contre l’occupant.

            2. De Gaulle a commencé par condamner la résistance intérieure, qu’il a rejointe en 42 avec l’envoi de Moulin, qui a réussi peu ou prou à unir les branches rivales au sein du CNR.

            3. Les premiers réseaux furent formés dès 1940 par des monarchistes alliés à des personnes non politisées mais plutôt de mentalité catholique conservatrice.

          • Francis, agnotologue JL 4 mai 2017 18:04

            @Cazeaux
             

             reconnaissez donc qu’il est inadmissible de dire en 2017, je cite marceau : ’’La collaboration fut essentiellement une affaire de gauche, voir d’extrême gauche.’’
             
             Ou bien l’on dit tout, ou bien l’on ne dit rien.


          • Francis, agnotologue JL 4 mai 2017 20:23

            @marceau
             

            je croyais que c’était Macron l’ennemi ?
             
            Vous n’allez pas me dire que Macron c’est la gauche ?
             
             Rotschild, c’est la gauche ? Depuis quand le banquiers c’est la gauche ? Depuis qu’ils ont refusé un prêt à leur épouvantail ?


          • Francis, agnotologue JL 4 mai 2017 20:52

            @marceau
             

             
            ’’Que nous réserve l’avenir, si Marine Le Pen remporte l’élection présidentielle ? Pour s’en faire une idée, il peut être utile de regarder du côté de nos voisins Hongrois et Polonais, qui ont porté au pouvoir des forces nationalistes. Au sein même de l’Union européenne, Viktor Orban et le parti des frères Kaczynski bâtissent, loi après loi, des régimes qui se dirigent d’un pas assuré vers l’autoritarisme : contrôle de la justice, de la presse et de l’art par le gouvernement, attaques contre les ONG, racisme et xénophobie d’État, remises en cause des libertés et droits fondamentaux... Deux gouvernements, hongrois et polonais, que les députés FN au Parlement européen ne manquent jamais de défendre.’’

          • Francis, agnotologue JL 5 mai 2017 17:15

            @Cazeaux, 

            @marceau,
             
             
            Paul Jorion démontre que le nazisme, s’il a été anticapitaliste avant 1931/1933 - ce qui justifierait la connivence que vous reprochez aux partis de gauche, y compris au PCF - ne l’était plus après cette époque, pression et collaboration des industriels allemands oblige, collaborations sans lesquelles il n’aurait été qu’un trublion sans envergure.
             
             Et Paul Jorion enfonce le clou en révélant que ceux qui ont fait courir cette légende du nazisme anticapitaliste sont les deux chantres de l’ultra libéralisme, Ludwig von Mises Mises et Friedrich von Hayek .
             
            Lesquels misérables ont réussi ainsi à faire d’une pierre deux coups : discréditer les gauches, et laver l’ultralibéralisme de ses fréquentations communes avec le nazisme.
             
             Ainsi, MM Cazeaux et marceau, vous êtes bien des révisionnistes puisque les relations entre les gauches françaises et Pétain ont évolué au fil du temps, mais vous n’en donnez qu’une version trafiquée visant à jeter de la façon la plus malhonnête qui soit, l’opprobre sur les gauches.
             
            - Vous ne pouvez pas dire que la gauche anticapitaliste était complice d’Hitler sans dire que cet Hitler là, était alors anticapitaliste.
             
            - Vous ne pouvez pas davantage soutenir qu’Hitler, grand criminel devant l’histoire était anticapitaliste puisque au moment de ses crimes, il avait les grands capitalistes à ses cotés.

          • marceau 7 mai 2017 16:21

            @JL

            Macron a participé à ’élaboration du programme présidentiel de hollande , il a été secrétaire général de l’Elysée de hollande (président socialiste ) pendant 2 ans, il a été ministre de l’économie de hollande pendant 2 ans, nombre de notables du PS le soutiennent et appellent à voter pour lui, mais si cela vous rassure de penser qu’il n’est pas socialiste libre à vous !


          • marceau 7 mai 2017 17:13

            @JL

            Il suffit de voir la liste de types de gauche (pc, sfio, radicaux, syndicalistes cgt, pacifistes, antiracistes, trotskystes) qui ont collaboré avec Vichy pour ne pas s’arrêter trop longtemps sur votre post .

            Selon Simon Epstein l’historien franco/israélien , spécialiste de cette période, plus de 80% des collabos étaient de gauche ; par intérêt, par lâcheté, par opportunisme , par conviction....... peu importe, l’important est de savoir et de retenir que c’est la gauche, dans son ensemble, qui fourni la grande majorité des hommes de la collaboration !


          • marceau 7 mai 2017 20:43

            @JL

            La laïcité remonte à la loi de 1905, rien à voir avec Jean Zay.

            C’est la gauche qui attaque la laïcité , pour gagner l’electorat muzz, en autorisant l’introduction de la religion dans l’espace scolaire (nourriture religieuse, accompagnement de femmes voilées lors de sorties scolaires,voile à l’université mais le meilleur est à venir...) .

            Jean Zay, c’est aussi le type qui a essayé de se sauver ,en 40, quelques autres, en bateau, mais il fut rattrapé à Casablanca, arrêté par la justice française pour désertion , il fut , jugé, condamné et enfermé, Pétain le sauva de la déportation. Jean Zay expliqua qu’il n’avait pas voulu se sauver, sans convaincre personne !

            Il fut assassiné par la milice, en 44, en représailles de l’assassinat de Henriot par la résistance


          • marceau 7 mai 2017 20:59

            @JL

            Si c’est pour reprendre à votre compte, sans refléxion , ni discernement, ce que vous entendez où lisez , voyez dans les médias , ce n’est pas d’une grande utilité puisque tous (ou presque) les médias de ce pays sont de gauche et/ou d’extrême gauche.

            Pour ces médias tout ce que font la gauche et l’extrême gauche est bien, très bien, très, très bien tout ce que fait la droite est mal, très mal, très très mal.

            Un peu manichéen dans la démarche mais tellement apprécié par leurs clients .

            Plutôt que de vous penchez sur la situation des pays d’Europe centrale penchez vous sur la situation française après 5 ans de pouvoir socialiste ; sur les massacres commis, contre les populations civiles ,par les musulmans ,sur la mainmise, absolue, du pouvoir sur les médias, sur les déficits abyssaux du pays, sur le chômages , sur la pauvreté qui frappe 9 millions de personne , sur la façon dont nos entreprises sont vendues à l’étranger,Alsthom, Sfr, Aéroports de Toulouse, de Nice,......... !


          • Cazeaux Cazeaux 3 mai 2017 16:50

            Qui est ce Siatom pour dire qui est ou qui n’est pas gaulliste ? Il est souvent question de posture gaullienne, de dignité, voire de majesté quand le mot gaulliste est prononcé. N’avoir pas même le courage de signer de son nom...et se placer en dispensateur du label gaullien ou gaulliste, cela commence mal...

            Comme j’ai eu l’occasion de le dire ici, je m’appelle Cazeaux et je signe Cazeaux. C’est un nom qu’on trouve bien présent sur la plaque des morts de la Grande Guerre dans le village de mes aïeux paternels (Ste Marie de Campan) ainsi qu’au grand monument de la Porte d’Orléans, où tous les morts au combat de la IIe DB sont inscrits. 

            Prétendre que Dupont Aignan était le le dernier des mohicans gaullistes, celui pour qui l’homme de Colombey incarnait à ses yeux la grandeur de la France qu’il voulait remettre d’équerre, n’impressionne que ceux qui le veulent. 
            J’ai aussi pour aïeul un officier de la Grande Armée qui a fait toutes les campagnes du « Petit Tondu », de 1800 à 1815, deux fois blessé à la campagne de Russie, devenu « demi-solde » après Waterloo. Cela me donnerait-il le droit de m’instituer « inspecteur en bonapartisme » et refuser l’appellation, par exemple à Villepin ?

            Dupont-Aignan a joué et continue de jouer de cette posture, sans jamais d’ailleurs nous dire en quoi consiste « son » gaullisme. Mais qu’importe ! Si cela lui fait plaisir, si cette référence l’encourage, l’inspire, eh bien tant mieux. Qu’on s’oppose à ses analyses et à ce qu’il propose, pas à une photo ou un buste qu’il a peut-être sur son bureau.

            Enfin, que vient faire Pétain ici ? La divergence qui a séparé le vieux maréchal de son protégé est de l’ordre de la prudence, par tant des conceptions politiques.

            C’est Olivier Guichard qui le rapporte avec de solides références, De Gaulle aurait bien dit que la France a bénéficié de deux cordes à son arc, la sienne et celle de Pétain. 
            Plus proche que Pétain des milieux nationalistes, de tradition royaliste par sa mère, De Gaulle fut un homme ancré dans une droite autoritaire, antiparlementaire, et hostile au libéralisme de par sa dimension catholique. 
            A côté de cela, il était un adepte du pragmatisme et, fasciné par Nietzsche, possédait cette face sombre, dubitative, tragique, insondable. 

            Pétain et De Gaulle sont deux grandes destinées, d’abord très proches, puis adversaires, mais faire de l’un le strict contraire de l’autre, s’est tomber dans un manichéisme bien éloigné des réalités.

            • Francis, agnotologue JL 4 mai 2017 00:01

              @Cazeaux
               

               ’’ N’avoir pas même le courage de signer de son nom...’’
               
              Vous avez fourni un certificat d’état civil à Cybion ? Non ! alors rien ni personne ne prouve que votre véritable nom est Cazeaux ; et d’ailleurs, de Cazeaux il y en a plusieurs ; et de plus, je m’en fiche. 
               
              Moi j’écris ici sous un pseudo, mais mes proches, mes amis, mes relations savent qui est « JL », et cela me suffit comme gage d’honnêteté et de courage, ne vous en déplaise. 
               
              En gardant l’anonymat, je protège mes proches contre d’éventuels cinglés. 
               
              A bon entendeur.

            • Cazeaux Cazeaux 4 mai 2017 02:23

              @JL
              Je ne sais pas qui est Cybion et je ne parlais pas de vous en évoquant ce recours à des pseudos. 

              Votre ton vitupérant n’est guère fair play.
              Vous vous « fichez » de ma véritable identité, mais avez-vous votre nom parmi les morts au combat d’une unité de la France Libre ? Moi si. Celle de mon oncle Pierre, médaillé militaire, tué durant la bataille d’Alençon la veille de ses vingt ans, à son poste de tireur du Sherman lourd le Pic d’Anie, au sein du 12e RCA de la IIe DB.. Devrais-je en avoir honte ? 
              Qui prouve que je m’appelle Cazeaux ? Franchement, si je devais me faire passer pour un autre que moi, quel intérêt aurais-je eu de choisir un parfait inconnu ? 

              Vous faites ce que vous voulez en gardant l’anonymat, mais vous n’allez tout de même pas en tirer gloire ! 
              Quant aux« cinglés » qui pourraient s’en prendre à vos proches ... nous ne sommes pas ici, tant s’en faut, dans un réseau clandestin de résistance.

            • Francis, agnotologue JL 4 mai 2017 12:07

              @Cazeaux
               

              ’’Devrais-je en avoir honte ? ’’
               
               Ni honte ni gloire : lui c’était lui, vous c’est vous.
               
               ps. en 12 années de fréquentation de forum, je ne peux plus compter le nombre de menaces physiques ou judiciaires que j’ai reçues. Et je suis loin de détenir un record en la matière.
               
               ps. Cybion c’est dit-on, une façon de désigner le maître d’ouvrage d’Agoravox. 

            • Cazeaux Cazeaux 4 mai 2017 13:42

              @JL
              Pas de la gloire mais de la fierté et l’exemple cela compte, cela forme. La peine immense jamais éteinte de mon père, de ma grand-mère, de tous ceux qui l’ont connu, les visites sur la tombe, voir petit enfant, une plaque avec écrit « Mort pour la France », ce n’est pas rien. Et mon oncle volontaire avait un père qui le fut deux fois, en 1917 et en 1939 (père de quatre enfants à son âge, il pouvait échapper à la conscription).


              J’ai tenu un blog sur RMC.fr (gratuit c’était sa faiblesse car supprimé d’un coup avec tous les autres) durant des années, je connais donc les insultes. Ayant écrit sur le terrorisme islamique, l’on m’a traité combien de fois de sale juif, qu’on allait égorger. Cela ne m’a pas inquiété car l’expérience montre que ceux qui insultent insultent, et ceux qui tuent, tuent.

            • Taverne Taverne 3 mai 2017 17:07

              « L’Europe ! l’Europe ! L’Europe ! » C’est tout ce que les populistes ont retenu du gaullisme : une phrase. Ce serait trop pour eux d’en apprendre plus. Les populistes sont nourris aux images et aux slogans et ils en gavent les autres à leur tour.


              • marceau 3 mai 2017 20:52

                @Taverne

                Toujours à vous vautrer dans le n’importe quoi.

                De gaulle fut un des politiques le plus opposé à l’Europe pour laquelle il ne ressentait que mépris et défiance !


              • zygzornifle zygzornifle 3 mai 2017 17:22

                Quand il n’y a plus l’espoir d’un futur meilleur on se replie sur le passé ......


                • Abou Antoun Abou Antoun 3 mai 2017 20:11

                  Le plus drôle c’est que du temps où de Gaulle était au pouvoir il y avait peu de gaullistes ’affichés’ dans la rue, au bureau, etc....
                  C’est donc à cette époque qu’on a inventé le terme de ’majorité silencieuse’.
                  Aujourd’hui tout le monde est gaulliste. Pauvre Général, tes Français ne sont pas seulement des veaux ce sont des cons !


                  • marceau 3 mai 2017 21:59

                    @Abou Antoun

                    -De gaulle a été au pouvoir 11 ans dans une période particulièrement difficile  !

                    -C’est lui qui a quitté le pouvoir après avoir perdu un référendum qu’il avait lui même initié , alors que rien ne l’y obligeait, ni à faire ce référendum, ni à démissionner après l’avoir perdu !

                    -La classe !

                    -En 2005, les cloportes qui avaient perdu le référendum sur la Constitution européenne, non seulement n’ont pas démissionné, mais en plus l’ont fait adopter par les députés et les sénateurs !


                  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 3 mai 2017 21:07

                    Les français avaient naïvement cru que De Gaulle les libérerait, aujourd’hui il n’en est rien et le coup d’Etat du 13 mai 1958 en est la cause principale de tous les échecs ! 


                    La Ve république ne tient plus, une refondation est plus que nécessaire ET POUR CELA IL FAUT OUBLIER DE GAULLE ! 

                    Il faut arrêter de se perdre dans les abysses de la mythologie et raisonner avec ce que présente la situation d’aujourd’hui ! LA FRANCE EST EN ÉCHEC, IL FAUT RELANCER LA FRANCE !

                    Le candidat du système soutenu par ceux qui ont construit cet échec ne fera qu’aggraver la situation !


                    • troletbuse troletbuse 3 mai 2017 21:21

                      Macron est en train de se faire laminer. Un véritable conard.


                      • Lugsama Lugsama 4 mai 2017 08:00

                        @troletbuse

                        Lepen a été tellement minable qu’on peux avoir espoir de ne plus la revoir de nouveau à ce stade. Macron sans être transcendant a été bien meilleur que lors des débats de premier tour, mais c’est probablement par contraste, face a quelqu’un d’ expérimenté et de compétent ça aurait été une autre histoire..


                      • Cazeaux Cazeaux 4 mai 2017 15:03

                        @Lugsama
                        Les commentaires semblent avoir été imprimés avant le débat. Macron énarque et ex-ministre, il est forcément supérieur en tout, intelligence, savoir, compétences.

                        J’ai connu cela dans le monde de l’entreprise et je pense en faire un prochain article. Les cadres les plus expérimentés, sortaient-ils d’HEC ou de Centrale, se couchaient à terre devant l’énarque parachuté. 
                        Et combien d’erreurs incroyables et coûteuses ces surhommes de la République étaient capables de faire ! 

                        Le plus amusant dans le débat d’hier, c’est que l’une et l’autre l’ont préparé avec des énarques comme conseillers. 
                        Ce qui voudrait dire que tout énarque qui se met à voter FN, perd son génie et sa science. D’un coup, il devient sot et ses conseils ne valent pas plus que des propos de comptoir.

                        Quant à l’expérience de Macron ? huit ans comme haut-fonctionnaire et ministre, trois ans chez Rothschild. 
                        Le Pen : huit ans avocate effective (pas comme Sarko) puis dix ans juriste du FN, plus ses mandats d’élue. Elle a commencé à militer à 16 ans, ce qui lui fait 32 ans de politique.
                        Fillon : n’a jamais travaillé en dehors de la sphère politique : cabinets ministériels puis député, ministre, sénateur
                        Hollande : n’a jamais travaillé à son corps, la Cour des Comptes : a démarré au staff de campagne de Mitterrand en 78, puis conseiller à l’Elysée, conseiller national du PS, député etc.
                        On peut continuer, la liste est longue.

                      • marceau 4 mai 2017 15:22

                        @Lugsama

                        On a quand même appris de la bouche e Macron qu’il n’était pas ministre de l’économie lors de la signature de la vente de SFR à Drahi, alors qu’il l’était et que donc il a menti.

                        Cette vente de SFR à Drahi a permis à macron de profiter, gratuitement des medias de Drahi (BFMtv, libé, l’expresse, RMC....) médias qui lui ont fait sa campagne gratuitement 


                      • Fanchon 4 mai 2017 02:34

                        Bonjour,


                        Notre fondateur historique a eu les pleins pouvoir aprés la victoire contre les nazis, et il les as utilisés pour proclamer cette loi supréme : La constitution d’origine de la Véme République.

                        C’est la meilleure définition de la politique « gauliste » que l’on puisse trouver, je pense.

                        ++

                        • Cazeaux Cazeaux 4 mai 2017 15:12

                          @Fanchon
                          Vous mélangez les époques. 

                          En 44, il présidait un gouvernement provisoire et n’avait pas de pleins pouvoirs.

                          La Constitution de la Ve a été conçue par une commission parlementaire, puis mise au vote au référendum de sept. 58, qui en fait posait trois questions (c’est ainsi qu’a été menée la campagne électorale) : Oui à De Gaulle, Oui à la Communauté (= oui à l’Algérie française et oui à la France pour les autres colonies) Oui à la Constitution. (ce qui passait au-dessus des têtes de 99% des votants).

                          Les pleins pouvoirs ont été accordés après le pusch d’avril 1961.

                        • Lengage Lengage 4 mai 2017 12:36

                          De Gaulle c’est quoi ? C’est la France universalité. Capable de passer outre le diktat américain pour reconnaitre la Chine de Mao, capable d’aller au Québec libre ! Bref c’est l’image d’une France indépendante porteuse d’un message écouté et reconnu dans le monde entier.
                          Aujourd’hui l’oligarchie est membre de la FAF (French Americain Foundation) , est formée dans les écoles US et anglo-saxonnes et suit la même politique impérialiste US.

                          La France disparait de l’histoire. Donc pour avoir une chance de la retrouver il faut c’est une évidence sortir de la domination supra-nationale sur notre pays. La France de De Gaulle ne parle pas de Bruxelles, Francfort, Washington ou Tel-aviv !


                          • Taverne Taverne 4 mai 2017 12:38

                            @Lengage

                            Rappel : Lengage tien un blog raciste et antisémite. Il n’est donc pas du tout gaulliste contrairement à ce qu’il voudrait laisser croire.


                          • marceau 4 mai 2017 15:11

                            @Lengage

                            Ce qui caractérise le plus De Gaulle et le gaullisme est le Traité de Paris signé en janvier 1963, avec l’Allemagne.

                            Le contenu de ce traité précisait que l’Europe devait devenir une force politique indépendante des 2 blocs, afin d’offrir au monde une alternative différente du ralliement au bloc communisme ou au bloc américain.

                            Quand les USA eurent connaissance de ce Traité ils convoquèrent l’Ambassadeur allemand et lui dire qu’il n’était pas question que l’Europe s’engage dans une telle voie, elle devait rester dépendante et alliée des USA.

                            Lorsque le Bundestag signa ce Traité de Paris, il fut précédé d’un avenant précisant que l’Allemagne restait l’alliée des USA et qu’elle resterait sous leur dépendance.

                            De gaulle s’étant senti floué par les allemands décida de mener seul la politique d’indépendance qu’il avait ambitionné pour l’Europe au moment du Traité de Paris.

                            Il pris ses distances avec les USA, sorti de l’OTAN, reconnu la Chine communiste, visita l’URSS et établit un contact régulier avec ce pays, prononça le discours de Pnom phen sur l’indépendance, la liberté et l’émancipation des pays du Tiers monde qui ne devraient pas participer à cette guerre des blocs.Il fit un voyage triomphale de plusieurs semaines en Amérique latine où il fut ovationné et reçu triomphalement partout où il s’arrêta pour demander aux Etats de lutter pour leur indépendance et de défendre leur liberté....puis ce fut le discours du Québec triomphale

                            De gaulle voulait que la France existe par elle même et soit porteuse d’un discours universel fondé sur la paix, l’indépendance , la liberté et la coopération entre états !


                          • marceau 4 mai 2017 15:15

                            @Taverne

                            Y’avait longtemps qu’on ne nous l’avait pas sortie celle là.

                            De gaulle fut lui aussi traité de fasciste, de Caudillo, d’antisémite.

                            Toujours les mêmes litanies reprises par les mêmes crânes de piaf !


                          • Cazeaux Cazeaux 4 mai 2017 15:22

                            @marceau
                            NUANCE

                            De Gaulle n’est pas « sorti » de l’OTAN mais du Commandement intégré. La France est membre de l’OTAN de façon permanent depuis l’origine de cette alliance dite atlantique.
                            Les visites, je le dis dans mon article, ont eu un fort retentissement médiatique, mais au plan des échanges, cela n’a rien changé. Nous n’avons pas vendu davantage à aucun des pays visités. Et le Québec est toujours l’une des provinces du Canada.


                          • marceau 4 mai 2017 17:35

                            @Cazeaux

                            Certainement, mais il a donné ainsi , à la France, la place qui lui revient, celle fondée sur l’indépendance nationale en servant ainsi de modèle aux autres peuples, dans un contexte international particulièrement difficile.

                            Sa démarche n’était pas économique mais politique , donner l’envie et le désir aux autres peuples de vivre de vivre libres et indépendants, dans un contexte international dominé par la guerre froide ! 


                          • Cazeaux Cazeaux 4 mai 2017 18:19

                            Telle que dite ainsi, la démarche a sa beauté. 

                            Mais selon la logique de De Gaulle, ce sont les réalités qui comptent, n’a-t-il pas cessé de marteler pas même deux ans après avoir lancé le projet d’un immense optimisme qui fut celui de la Communauté (il y a mis fin sans tenir compte du vote des populations concernées, notamment d’Afrique noire). 
                            Et son ultime argument pour se libérer du « boulet » algérien fut de dire : « l’Algérie nous coûte plus qu’elle nous rapporte. » D’un coup, une vision comptable à très court terme mettait fin à une politique franco-africaine pour laquelle des efforts immenses avaient été investis. A la place, il y a eu la France Afrique....

                            D’un côté, la réalité telle qu’elle est justifiait tous ses revirements, de l’autre, le prestige, le modèle, que « des choses pas commerciales » comme chantait Souchon. Admettons. 

                            Mais au plan politique, que cela a-t-il produit ?
                            Québec : rien 
                            Russie : rien
                            Chine : quatre ans après, l’effroyable révolution culturelle, puis plus tard une Chine cumulant le capitalisme dans toute son horreur et la dictature implacable du PC, qui se réfère toujours à Mao !
                            Mexique : le parti révolutionnaire institutionnel tient toujours le pays, l’un des plus corrompus qui soient.
                            Amérique du Sud : rien. Peu après le départ de De Gaulle, on a eu Pinochet puis les colonels en Argentine et d’incessantes luttes intestines. 
                            La France n’a aucune influence que ce soit sur ce continent, il faut « voir les choses comme elles sont », comme De Gaulle aimait à le dire.

                            C’est malheureux à constater, mais pour réussies qu’elles furent au plan médiatique, les visites du général n’ont rien changé du tout. 

                            Même le FLN ne lui a pas été reconnaissant : notre armée part quinze ans plus tôt que prévu de la base de Mers El Kébir, nous donnons un Sahara qui n’avait rien de lié au ex-possessions ottomanes...et Alger fait appel aux coopérants russes, puis chinois. Pourtant, nous n’avons jamais cessé de subventionner l’Algérie, qui aurait dû ne plus rien nous « coûter »....jusqu’à ne pas facturer les séjours hospitaliers de la caste au pouvoir (exemple à Cochin, 80 millions d’ardoise depuis des années...)

                            • marceau 7 mai 2017 16:47

                              @Cazeaux

                              -La raison première pour laquelle De Gaulle a largué l’Algérie , est qu’il considérait qu’une France avec plusieurs dizaines de millions d’algériens cesserait d’être la France et que ces populations étaient incompatibles avec les valeurs françaises.

                              -Il est vrai que l’Algérie, comme le reste des colonies africaines, nous coutaient très, très chère et constituaient un frein à notre développement .Il fit pour nos colonies exactement ce que firent les Pays Bas au lendemain de la 2GM en larguant leurs colonies indonésiennes parce que elles aussi leurs coûtaient très chère .

                              -De Gaulle dans ses discours énonçait des principes, initiait des orientations, indiquait une voie à suivre , il n’était en rien un faiseur de miracles , ni un maitre du monde , il faisait avec ses moyens et avec ceux de la France.

                              -Au Québec son discours a quand même provoqué la mise en œuvre d’un ou deux référendums sur l’indépendance du Québec, même s’ils n’ont pas abouti ,De Gaulle avait ouvert le champs du possible. Le refus de l’indépendance est imputable aux électeurs québécois .

                              -Les accords d’Evian n’ont jamais été ratifiés par le FLN et n’ont donc eu qu’une valeurs symbolique. De Gaulle voulait le plus vite possible, et à tous prix, larguer l’Algérie pour mettre fin à une situation sans issue .Il n’avait jamais cru à la pérennité d’une Algérie française et qu’on avait rien à attendre de ces gens !

                              -La situation actuelle de nos relations avec l’Algérie est imputable aux gouvernement qui lui ont succédé , pas a lui !


                            • Cazeaux Cazeaux 8 mai 2017 02:20

                              @marceau
                              Ces gens, comme vous dites, étaient sur leur terre et y seraient restés sans ce « largage » aussi fou que lâche (« si nous avions la folie et la lâcheté d’abandonner l’Algérie... », ce sont les mots parmi des centaines d’autres de De Gaulle). Ils sont plus de cinq millions sans compter les Marocains et les Tunisiens. Ils arrivent sans cesse et demain, un proche demain, imposeront leur loi, ici.


                              Il s’agit d’une responsabilité collective. Ce qu’a décidé De Gaulle a été approuvé massivement par les Français. Comme les Allemands pour Hitler, le peuple français est comptable devant l’histoire. Au lendemain de l’indépendance algérienne, le Mal Juin a prophétisé la terrible sanction qui s’en suivrait.

                              Ce soir, l’oeuvre calamiteuse engagée par De Gaulle et ses sbires atteint son accomplissement avec l’élection de Macron. L’homme du grand capital international, qui nie l’existence de la culture française et accuse nos pères de crime contre l’humanité, cet homme va présider l’épisode terminal de notre histoire.
                              C’est maintenant que les Français vont savoir ce qu’est vraiment le terrorisme qu’ils vont devoir subir la dilapidation d’un royaume constitué en quinze siècles de labeur, d’ingéniosité et de sang versé.

                              Nous n’en sommes plus à savoir si le fascisme fut de gauche ou de droite. De droite, de gauche, quels adjectifs mesquins, nous sommes du même sang. Mais à s’acharner à renier qui nous sommes, nous avons renoncé à survivre. Quelle tristesse... Les crimes se paient. Parole du Livre vrai, devise des nationalistes irlandais : Let each man be paid his due...Let each people be paid its due.

                            • TSS 5 mai 2017 16:44

                              Les français avaient naïvement cru que De Gaulle les libérerait, aujourd’hui il n’en est rien et le coup d’Etat du 13 mai 1958 en est la cause principale de tous les échecs !

                               Coup d’etat soft mais coup d’etat quand même !

                               Bon nombre de mes concitoyens semblent avoir la memoire courte !!

                               il est bon de leur rappeler ce fait indéniable... !!


                              • marceau 7 mai 2017 17:01

                                @TSS

                                De gaulle a libéré la France su poids de ses colonies, ce qui n’est pas rien, il a pu ainsi mener une politique d’indépendance nationale ; sortir du commandement intégré de l’OTAN, prendre ses distance vis à vis de la CEE et permettre à la France d’existé en tant que puissance libre et indépendante , il a lancé l’idée de la participation, mis en œuvre une planification de notre économie en soutenant notre industrie, le pays était bien géré, absence de déficit, de chômage , de violence !


                              • Cazeaux Cazeaux 6 mai 2017 01:21

                                C’est effectivement un fait indéniable que De Gaulle est revenu au pouvoir selon un processus de Coup d’Etat. Il avait d’ailleurs un nom de code, le plan Résurrection. Des groupes armés étaient prêts à investir l’Hôtel de Ville pendant qu’un régiment de char venu de Rambouillet devait boucler Paris avec l’appui d’un autre régiment, aéroporté, venu du sud-ouest. 

                                Tout a été annulé au soir du 30 mai quand le pdt Coty a fini par appeler De Gaulle pour être le nouveau pdt du conseil. 

                                Ce fut une opération de longue haleine, qui demandait d’attendre le moment favorable pour agir. Et ce moment fut la révolte de la population d’Alger, le 13 mai. Les gaullistes présents sur place ont infiltré les meneurs et obtenu le fameux Vive De Gaulle lancé au balcon du Forum par le Gal Salan. On raconte que la femme de Salan aurait dit alors « tout est fichu désormais. »

                                Plus tard, en fin 1962, De Gaulle aura le culot de parler du 13 mai comme d’une tentative insurrectionnelle anti-républicaine à laquelle il a su mettre fin, une fois appelé par Coty et approuvé par la chambre des députés...

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