Dans une pièce blanchie par les rayons du soleil, l’œil aperçoit un lit,
un bureau sur lequel trône une lampe et une chaise de bois clair. Voilà
tout. L’art de l’épure, Fumio Sasaki l’a poussé à son paroxysme. « Less is the future », proclame-t-il sur son blog Minimal&ism et dans son livre Au revoir les choses. Ce Japonais de 37 ans vit à Kyoto dans un appartement de 20 m2 entouré
de quelques objets soigneusement choisis. En tout, il n’en possède que
trois-cents, qu’il peut déménager en une demi-heure.
Il
n’en a, pourtant, pas toujours été ainsi. Sur les photos de son ancien
appartement, c’est l’accumulation qui prédomine. Partout, des livres,
des DVD et des CD dangereusement empilés.
"J’adorais collectionner des choses. Mon passe-temps, c’était la
photographie. Je possédais des douzaines d’appareils photo et j’avais
également des instruments de musique… Je ne savais pas en jouer", explique-t-il dans une vidéo sur YouTube.
En 2014, il découvre le concept du minimalisme, un mode de vie et une philosophie qui consistent à se libérer de ses possessions inutiles. Il s’intéresse aussi à Marie Kondo, cette Japonaise devenue la consultante en rangement la plus célèbre du monde grâce à son best-seller La Magie du rangement, traduit en 35 langues. Avec sa méthode de tri baptisée KonMari, elle recommande de trier ses affaires et de ne garder que les objets qui nous mettent réellement en joie.
S’il a été conceptualisé dans les années 2000 en tant que mode de vie, à travers des livres et des blogs, le minimalisme n’est pas étranger à la culture japonaise, comme aime à le rappeler Fumio Sasaki. On retrouve cette notion dans le bouddhisme zen, qui valorise une esthétique faite de simplicité et de dépouillement.
De lecture en lecture, Fumio Sasaki se débarrasse d’un grand nombre de ses biens — plus de 95 % —, et s’attache à simplifier sa vie à l’extrême. Dans son dressing, par exemple, on trouve quatre t-shirts, trois chemises, quatre pantalons, quatre paires de chaussette.
https://www.youtube.com/watch?v=s8HiVi9RB6M
"J’adorais collectionner des choses. Mon passe-temps, c’était la photographie. Je possédais des douzaines d’appareils photo et j’avais également des instruments de musique… Je ne savais pas en jouer« , explique-t-il dans une vidéo sur YouTube.
S’il a été conceptualisé dans les années 2000 en tant que mode de vie, à travers des livres et des blogs, le minimalisme n’est pas étranger à la culture japonaise, comme aime à le rappeler Fumio Sasaki. On retrouve cette notion dans le bouddhisme zen, qui valorise une esthétique faite de simplicité et de dépouillement.
De lecture en lecture, Fumio Sasaki se débarrasse d’un grand nombre de ses biens — plus de 95 % —, et s’attache à simplifier sa vie à l’extrême. Dans son dressing, par exemple, on trouve quatre t-shirts, trois chemises, quatre pantalons, quatre paires de chaussette.
13/05 21:52 - Jélaniac
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13/05 13:28 - Sbaai
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13/05 10:41 - Christian
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