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Commentaire de Hervé Hum

sur Le salaire universel ou le grand tournant de la valeur


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Hervé Hum Hervé Hum 15 mai 2017 01:19

@Luniterre

J’ai déjà répondu à ceci ailleurs et je vais pas me répéter, surtout que tu fais comme à ton habitude, détourner les propos de l’autre ou bien carrément les ignorer. Je pense que l’exemple ci dessus avec ta critique à coté de la plaque envers l’auteur suffit à le démontrer.

Toutefois, je vais le redire de manière brève pour l’auteur de l’article. Tu écris

"En fait, Marx part du fait que la notion de valeur est liée à la notion d’échange. La valeur est constituée de la substance du temps de travail moyen socialement nécessaire à la fabrication de la marchandise, mais elle ne prend forme que par l’échange, en devenant valeur d’échange, sa première forme phénoménale, quel que soit le type d’échange.« 

En société complexe avec division du travail, l’utilisation de la monnaie sert exclusivement comme moyen d’échange, sert exclusivement à déterminer la valeur d’échange. Le rappeler est absurde, mais tu crois faire le savant !

Le fait est que, quel que soit le système, si on oubli la disponibilité des ressources, ce qui change et fluctue, c’est la »quantité de travail socialement nécessaire" à la réalisation de marchandise. Cette fluctuation est le fait des gains de temps de production ou à l’inverse, en raison d’une augmentation du coût dû à une demande trop faible et qui signe l’arrêt de la production (il y a d’autres cas, mais on va pas détailler !). Si cette fluctuation est sans commune mesure avec le temps de travail, c’est le fait du système capitaliste visant à optimiser la plus-value. Comme je te l’ai déjà dit par ailleurs, en système capitaliste, la bourse est faites pour savoir jusqu’où il est possible d’aller pour extraire le maximum de plus-value, c’est la loi du marché en système capitaliste.

Maintenant, il y a deux manière de planifier la production, soit de manière autoritaire, dictatoriale et ce peut être catastrophique, soit de manière démocratique. Le risque de pénurie existe toujours, mais infiniment moindre tant que la nature nous laisse faire. Or, si la planification autoritaire se passe du rapport offre demande et donc de la bourse, en démocratie, c’est impossible, sauf en économie exclusivement locale et artisanale, mais en aucune manière en économie dépassant le cadre local et qui soit industrielle, impliquant la division du travail. Là, c’est impossible ! C’est le principe de la carte, on peut pas mettre tous les détails dans une carte d’ensemble ou plan général, pour lui garder un format utilisable. Soit on reste au niveau local, soit on doit utiliser un outil centralisant les diverses localités dans un plan global.

Cela, c’est ce que nous enseigne l’histoire de l’économie, dont celle de l’URSS.

D’ailleurs, ton dernier commentaire à Gandalf, qui ne contredit en rien ce que je défend aussi, implique le rapport offres/demande, dont la bourse est l’outil organique, mais tu fais dans le jeu de mots pour l’éviter. Ce que tu vois pas ou refuse de voir, c’est que la bourse peut être à postériori de la création marchande comme en système capitaliste pour déterminer quelle marge maximale peut être prise, ou bien à priori comme en système socialisé, c’est à dire, pour calculer la planification des moyens en fonction des besoins recensés.

Autrement dit, une bourse peut agir en amont (système capitaliste, parce que c’est l’offre qui décide) ou bien agir en aval avec le système socialisé, parce que c’est la demande qui décide. C’est pas ma théorie, c’est la réalité physique de l’espace-temps qui l’impose

Mais nous sommes bien d’accord où la condition est que la propriété économique soit abolit.


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